Ce roman est avant tout une enquête policière. Il parle de femmes, d’hommes ; policiers, enquêteurs, artistes, tantôt paumés ou suicidaires. Des rencontres hasardeuses vont rythmer le cours de leur vie (et de l’enquête). Il commence par l’assassinat d’un pianiste. Une enquête est menée.
En participant à la création de mon premier livre, on m’encourage à continuer de raconter mes histoires, ceux qui aiment lire aimeront ce roman policier.

Marcel RAVAUD ne se rendra jamais au concert où il était attendu ce soir-là ! Il a été assassiné ! répétait Rachel abasourdie. La Police mène l’enquête criminelle. Elle se souvenait de leur rencontre virtuelle, de cet homme charmant. Qui pourrait lui en vouloir ?

Extrait

Exsangue et ensanglanté. Il gisait sur le côté, sa tête, en percutant le piano, colorait les touches de traces rouges. Sa mort, certainement instantanée, car je voyais le renfoncement à l’arrière de la boîte crânienne.
Ses membres, en accusant la chute, semblaient désordonnés comme une marionnette jetée.
De suite, je le reconnus : les longues soirées passées devant l’écran de mon ordinateur. Ce visage que je trouvais si joli, aussi, strié par le sang, le long de ses oreilles et de son nez… une longue tache rouge s’étalait sur le parquet ciré.
Fane de musique classique, nous entretenions une relation virtuelle, il me parlait musique et quel plaisir que de l’écouter ! Il aimait certains groupes branchés comme WEATHER REPORT, un groupe de jazz fusion, que j’écoutais grâce à lui ! Patti SMITH, Alan VEGA etc. Ses préférences étaient variées.
Il aimait également l’opéra.
Marcel RAVAUD m’envoyait des photos de ses concerts que je m’empressais de publier (avec son accord) et je parlais de lui dans le groupe de fans, créé sur le net, sur mon lien.
Les policiers de la scientifique, tous de blancs vêtus, arrivés avant les autres, tels des astronautes, isolés de l’extérieur, avaient établi leur périmètre, par des bandes colorées et un marquage au sol. Ils récupéraient ce qui pouvait être exploitable. Les pompiers, le médecin légiste, les enquêteurs, le procureur, les Préfets ; c’était la ruche ici et cette odeur de sang, de tabac froid et de lavande, me donnait la nausée !
À jeun depuis ce matin, je n’avais avalé que ce café infect du distributeur. L’enquêteur, le photographe judiciaire, flashait sous tous les angles.
Dans l’appartement, quel désordre ! les cloisons éventrées, les livres, partitions éparpillées. Les assassins cherchaient quelque chose…