« Au milieu des ombres … » est un livre exutoire, écrit dans le but de me délester du poids que faisait encore peser sur moi le fait d’avoir côtoyé tant de souffrances à cause de certaines personnes. Ce livre est nourri de mon envie viscérale et de la nécessité d’extérioriser des fardeaux. Je l’ai écrit pour qu’il soit lu un jour.

Le thème de ce livre est tout simplement : La nature humaine
Son originalité repose sur le fait qu’au fil de sa lecture, de nombreuses questions surgissent indubitablement dans l’esprit du lecteur. Ce roman pose mille questions passionnantes et difficiles autour de la nature humaine.
Ce roman espère, à sa manière sciemment chaotique et dramatique, le surgissement d’une nouvelle conscience humaine, qui ne peut s’opérer si l’on regarde en face ses propres ombres pour pouvoir les chasser.
Toucher du doigt le mal et décider de l’affronter, c’est déjà le transcender. De plus, quelque soit la difficulté que l’on traverse, il faut rester convaincu que la lumière existe au bout du tunnel.

Raison pour laquelle, je remercie d’avance toutes les personnes qui participeront à l’édition de ce livre. Ensemble nous lui donnerons vie et votre nom sera gravé comme sur du marbre dans le livre que vous recevrez en avant-première.

Extrait

Je mourrais à petit feu, physiquement j’avais déjà perdu près de vingt kilogrammes, la femme toute ronde que j’étais, progressivement s’amaigrissait et avait perdu toute joie de vivre, je n’avais qu’une seule obsession, sortir de ce trou à rats au plus vite, et faire coffrer le véritable coupable. J’en avais marre de cette étiquette, c’était une question d’honneur, j’étais prête à tout donner même de mon sang pour que mes filles sachent que j’aimais profondément leur père et pour rien au monde, je ne l’aurai assassiné.

Maître Stevens, l’avocat de la famille depuis des lustres était la seule personne sur laquelle je pouvais encore compter, c’est difficile à dire mais il le faut, il était même ma seule famille pendant ces moments difficiles. Sur ses épaules, je pouvais pleurer et être sûre d’être comprise et soutenue, il semblait croire en mon innocence et déterminé lui aussi, à faire éclater la vérité.

Chaque procès pour moi était une grande épreuve jamais je n’aurai cru que j’en sortirai vivante, tout m’accusait, toutes les preuves étaient à charge, je n’avais personne pour apporter un témoignage en ma faveur puisque même mes enfants étaient contre moi.

Je pèse mes mots lorsque je vous dis que j’ai flirté avec l’enfer. Et la force des choses me faisait comprendre que j’avais peut-être un peu trop consacré toute mon existence au bien être de ma famille, de telle enseigne que j’avais plus d’ami proche. Jamais, je n’aurai cru subir un tel rejet de la part des miens, j’étais convaincue que, quelque soit ce qui arriverait dans nos vies, nous formerions pour toujours un noyau dur, plein d’amour et de tendresse les uns pour les autres. Mais la réalité m’avait brutalement rattrapé, face à ce piège, je me retrouvais toute seule devant l’adversité, il ne se passait pas une seule journée sans que je ne nourrisse le désir profond d’en finir avec cette vie.