Léa, jolie trentenaire clairvoyante et introvertie, vit à Paris où elle mène une vie simple et tranquille, entre son travail d’assistante juridique, ses amis, sa voisine dont elle s’occupe et
Antoine, son meilleur ami, riche et séduisant homme d’affaires. Mais son existence va basculer dans un tourbillon de folies et d’incompréhensions, entre sa relation ambiguë avec
Antoine, les situations inexplicables dont elle est régulièrement victime et ses rêves prémonitoires qui vont la mener à de troublantes révélations sur son passé, grâce à l’aide d’Antoine qui, sans le savoir, va déclencher une situation qui pourrait lui être fatale.
Finalement, lequel des deux aura le plus besoin de l’autre ?
Je désirais écrire un roman policier comportant une intrigue psychologique, sur fond d’une histoire romantique atypique, en abordant le thème de la connexion gémellaire, sous un angle inhabituel, avec une fin inattendue… loin des « happy end » classiques.

Extrait

« Pour leur première soirée, Alessandro avait donné rendez-vous à la jeune femme à vingt heures précises, devant l’entrée de sa résidence, où elle fut à l’heure, se souvenant que son chevalier servant était très à cheval sur la ponctualité. Pour la circonstance, elle était vêtue d’une robe bustier de satin noir qui descendait jusqu’au-dessus du genou, laissant deviner ses jolies courbes sans ambiguïté et s’était parée d’une étole afin de couvrir ses épaules dénudées, une pochette assortie et des stilettos agrémentaient l’ensemble.
Lorsque son cavalier descendit de la limousine, garée en double file juste en face, son regard semblait hypnotisé par l’apparition de Léa, qui ne resta pas insensible à l’effet qu’elle provoquait, en cet instant précis. Il se dirigea vers elle d’un pas décidé et lui saisissant délicatement la main droite, il l’effleura de ses lèvres de velours, dans la plus pure tradition du baisemain. Il ressentit aussitôt le frisson de volupté qui venait de parcourir le corps de sa dulcinée, ce qui ne manqua pas de provoquer, chez lui aussi, un sentiment de plénitude. Il se redressa et, avant d’accompagner sa belle vers la voiture, il marqua un temps d’arrêt afin de la contempler encore des pieds à la tête : “vous êtes divinement belle, cara mia” !!
Compliment auquel Léa répondit par un sourire quelque peu gêné. Elle le suivit, ensuite, jusqu’à la portière arrière droite du véhicule dans lequel elle s’engouffra avant qu’il ne la referme, derrière elle. Puis, il fit le tour et pénétra, à son tour, par la portière arrière gauche, que le chauffeur referma aussitôt. Lorsque la voiture démarra enfin, ils étaient lovés, côte à côte, sur la banquette de cuir d’un très grand confort et c’est alors qu’Alessandro tendit une rose rouge à son invitée. Elle en saisit la tige et huma le doux parfum avant de le remercier, en souriant, les joues rosies par la surprise et le plaisir. “Une coupe de champagne vous ferait plaisir ?”