Ce projet mêle science-fiction, romance et fantastique, dans une histoire portée par des personnages aux liens profonds et à la psychologie marquée. Le mélange de genres et la manière dont sont dévoilés au fil des pages secrets enfouis, révélations bouleversantes et un amour passionnel inscrit depuis toujours, en font l’originalité.

À travers une héroïne sensible et complexe, le récit invite le lecteur à redécouvrir un monde transformé où chaque émotion devient une façon de voir l’univers autrement. Ce livre touchera les lecteurs entre 15 et 30 ans qui apprécieront le récit d’amour, le dépassement de soi ou le fantastique. Quant à eux, les lecteurs plus seniors préfèreront la psychologie des personnages. Ce roman reflète mon envie de créer un univers original dans lequel l’espérance, l’ambition, le courage, le pouvoir et l’amour s’entrelacent.

Extrait

— Pousse-toi.
Riley cligne des yeux, interdit.
— Quoi ?
— Pousse-toi, répète-t-il, tranchant.
Riley hésite une seconde, cherchant mon regard, tentant d’y lire une réponse. Mais je suis figée, incapable de parler, incapable de penser.
Puis, à contrecœur, il obéit. Il se décale lentement, me laissant seule face à Viktor. Je sens mon souffle se briser. Viktor esquisse un sourire imperceptible, mais son regard… Son regard brille d’une lueur froide. Je suis piégée. Brusquement, sans que ni Riley ni moi ne puissions réagir, Viktor se métamorphose en une panthère noire d’une fluidité saisissante. Il bondit vers moi avec une férocité instinctive.
Un frisson glacial me parcourt l’échine, et un souvenir ancien jaillit, me transperçant de plein fouet : la forêt, l’ombre d’une bête féline fondant sur moi, la terreur qui m’avait alors engloutie. Mon souffle se brise dans ma gorge, mais avant même que la panique ne s’empare de moi, une force irrépressible s’immisce dans mon être.
Mon corps se dérobe à ma volonté. Un vertige me saisit, comme si une vague noire m’engloutissait. Une présence étrangère, immense, indomptable, se glisse sous ma peau, refoulant mon essence humaine dans les tréfonds de mon esprit. Mon être chancelle, mes pensées s’effacent sous l’assaut d’une conscience plus grande, plus ancienne, plus instinctive. Mon corps n’est plus mien.