Ce recueil se compose de 10 histoires ancrées dans des situations où l’être humain montre la complexité de sa psyché, ses réactions quand il est plongé au cœur d’événements fantastiques, ou de créatures dépassant l’entendement. Je mets un point d’honneur à créer des environnements et des ambiances propres à susciter une immersion importante pour le lecteur.

L’idée principale de chaque histoire est de démontrer que, quelles que soient ses convictions, quelle que soit sa force de caractère, chacun de nous se retrouve démuni quand il se retrouve opposé à des forces plus puissantes que lui.

Ce livre s’adresse en priorité à tous ceux et celles qui aiment vivre les histoires pleinement, à travers des personnages leur ressemblant, issus de quotidiens différents et de classes sociales diverses. Si vous aimez vous fondre au sein de périples riches et variés, vous apprécierez sans nul doute Creepy World et son contenu.

Extrait de Creepy World – 10 creepypastas au cœur de la peur par Fabs

       “Red Ladder, la drogue des morts.“

      “Avant de continuer mon histoire, je pense qu’il est nécessaire de vous expliquer comment notre monde est devenu une terre d’apocalypse, avec une partie habitant sous terre, comme des rats ou des taupes, parquée dans des camps de plus ou moins grande envergure selon les pays, et une autre vivant en surface, bénéficiant d’une semi-liberté, mais étant soumise à la présence des Helpers. Ces personnes contaminées par la Death Rain, contagieuses, peuvent transmettre le mal même en étant mortes, par simple contact avec le sang d’un non-contaminé. Un monde où les seules formes de communication restent la radio, en raison de l’entretien des relais des tours pour leur fonctionnement. L’utilisation de la TV est vite devenue non primordiale, et la plupart des stations de diffusion de programmes ont été abandonnées. Il subsiste dans certains pays quelques stations, mais elles sont sous contrôle des armées, celles-ci servant de gouvernement provisoire, et ne diffusent que des bulletins d’informations sur la situation du pays concernant les Helpers, ainsi que la chute des pluies mortelles. Ces dernières sont aléatoires, mais se limitent malgré tout à une ou deux par jour, à de rares exceptions.

Les autres moyens de communication, tels que les téléphones mobiles, sont réservés là aussi aux militaires, ainsi qu’aux scientifiques. Dans un souci de contrôle des informations mensongères, pouvant créer des paniques ou envoyer des familles à la mort en évoquant des zones non-contaminées alors qu’elles grouillent de Helpers, les armées de chaque pays, d’un commun accord, ont restreint l’utilisation des portables. Toute personne surprise en possession d’un téléphone se le verra automatiquement confisquer lors de son arrivée dans un camp, ou lors des visites régulières des patrouilles. Les possesseurs en faute à qui il avait été accordé de vivre en surface sont automatiquement relégués dans des camps souterrains, et surveillés de près lors des 20 premiers jours de leur séjour en ces lieux. Toute récidive entraîne un enfermement, voire une exclusion des camps temporaires, puis leur envoi en surface.“