Flash-photos en eaux troubles
Gérard Georges, né en Belgique un an après la fin de la guerre, a connu une enfance heureuse, entouré d’amis tous assoiffés d’apprendre, dans un climat de réelle insouciance et de relative liberté. Il a vécu ce que d’autres ont appelé les “Trente Glorieuses” et a poursuivi des études qui offraient des débouchés à tous, selon les besoins de l’époque. De l’enseignement au métier de banquier, il est désormais pensionné mais non inactif. Du social au travail manuel, en passant par l’immobilier, il ne songe pas à s’arrêter, tant que sa santé le lui permet.
Il vous est proposé de participer à la naissance de ce livre en aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès ! Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Éternel révolté, je vous demande : “Quand prendrez-vous conscience que le paradis est sur terre?” Revenons à l’essentiel : se nourrir, se vêtir, se loger. Cloué au mutisme, accusé de vivre dans le passé, d’être rétrograde, voire illuminé, j’ai finalement décidé de m’exprimer, de faire entendre ma voix…
Dans ce roman captivant, je vous convie à suivre les péripéties de Pierre, un professeur d’astrologie persuadé d’être contacté par l’au-delà pour retrouver des personnes disparues. Cette conviction le propulse au cœur d’un jeu de piste dangereux, entraînant des conséquences tragiques non seulement pour lui, mais aussi pour ses proches.
L’exécuteur du récit, qui incarne en quelque sorte l’auteur, se trouve lui-même ciblé, du moins dans sa propre réflexion sur une éventuelle culpabilité. Une question surgit alors : l’écriture peut-elle avoir un pouvoir de guérison, ou du moins servir de thérapie ? Est-il possible de rechercher une forme de soulagement thérapeutique à travers l’écriture et d’y trouver des réponses aux traumatismes qui déchirent l’âme ?
Le premier élément de cette histoire est perceptible dès la lecture : “le V.S.C.D.”**. Bien que la base de l’histoire soit ancrée dans la réalité, le reste n’est que fiction. Savoir que d’autres partagent cette pratique, telle que je la reçois, pourrait très certainement apaiser les tourments de mon angoisse. La quête d’une thérapie par l’écriture, en y découvrant des réponses aux blessures intérieures qui déchirent, constitue un thème central. Cependant, comment réagir lorsque votre propre cercle social, empreint de scepticisme, se détourne de vous et justifie son attitude en soulignant votre manque de discernement, vos confusions et votre difficulté à maintenir un raisonnement solide ?
**V.S.C.D. (Vécu subjectif de contact avec un défunt.)
V.S.C.V (Vécu subjectif de contact avec un vivant)
Extrait de Flash-photos en eaux troubles par Georges Gérard
” – Tu sais Già, je ne l’ai jamais dit, mais ma maman me manque beaucoup. Je sais que je l’ai haïe pour m’avoir confiée à mes grands-parents et que j’ai multiplié les obstacles pour ne pas la fréquenter pendant mes études mais j’y pense souvent. Comment était -elle, toi qui l’a connais si bien ?
– Ah ta maman, c’était un ange descendu sur terre, grande, belle, les cheveux blonds bouclés. Elle soignait les gens .
-C’était une infirmière ?
-En quelque sorte, une infirmière pour soigner les âmes, tu vois ce que c’est ?
-Oui bien sûr, l’âme qui monte au ciel quand la personne meurt.
-Il fallait la voir lorsqu’elle enfilait sa longue robe rouge, plaçait son haut chapeau pointu et munie de son bâton de fée, allait vers les gens et de son coup de bâton magique, envoyait mille étoiles en leur direction. Et là les gens étaient noyés dans la béatitude, le calme et le bonheur. Sa clientèle…heu, ses patients devenaient nombreux, si bien que sa notoriété fit un bond jusqu’au ciel.
– Au ciel !
– Oui elle reçut un message
– Du bon dieu !
– De son secrétaire l’avertissant que de nombreuses « âmes » désiraient la rencontrer et qu’il ne se passait un jour sans que les demandes affluent dans son bureau. Son carnet d’attentes est plein. Aussi il lui fit la proposition suivante : « Venez nous rejoindre ».
– Et alors ?!
– Ta maman fit sa valise, y place sa robe, son chapeau, son bâton et j’allais oublier, une photo de toi.
– Une photo de moi !
– Oh ! Oui ! Même plusieurs.
– J’ai hâte de la rejoindre….
– Tu as bien le temps, continue tes études de reporter, cela t’amènera à visiter de nombreux pays et, par tes rencontres, à élever et forcir ton esprit. Et tes études de photographe, à embellir le quotidien des gens, leur rendre le sourire et la joie de vivre et c’est en faisant tout cela que tu te sentiras utile.
– C’est ce que je voudrais.”
Contreparties
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Les étapes de la création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la réalisation des maquettes, à la correction, à l'impression et à la promotion du livre. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une réalité, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente.*selon votre accord