Description
Le livre raconte les pérégrinations de Frida, jeune orpheline intrépide qui va vite s’apercevoir que les récits de son père comportaient une part de vérité. L’histoire se situe à côté de Metz, et les références locales sont bien présentes ! J’ai la conviction que nous habitons un bel endroit, trop souvent dénigré et souffrant d’une image catastrophique.
Ce conte met en avant deux femmes, très différentes, mais toutes deux libres et indépendantes. Il encense la vie simple, aventureuse, proche de la nature, en opposition au « simulacre de vie ».
Il critique également la pensée unique, de masse, qui se dispense de réfléchir et qui juge, condamne, tout ce qui ne lui ressemble pas.
En toile de fond, on peut y voir le monde païen, persécuté, qui se cache pour vivre et souvent pour mourir…
En pré-commandant ce livre, vous soutiendrez un projet qui tente d’apporter un peu de féerie et de poésie à notre belle région avec quelques messages positifs distillés ici et là…
— Dis-moi, qu’est-ce que ton père t’a raconté sur moi ?…
Frida se livra alors…
En l’écoutant, la vieille femme, le regard absent, semblait replongée profondément dans ses pensées. Elle reprit ses esprits et s’adressa alors à la jeune fille :
— Je vais te révéler certaines choses que tu ignores sur ton père… Tout a débuté par une épidémie mortelle dans la cité messine il y a une quinzaine d’années… Les villageois me tenaient pour responsable de ce fléau et s’étaient mis en route pour venir m’écorcher vive ! Pour eux j’étais une marginale, une sorcière. Pas de mari, pas d’enfants, vivant loin des hommes… la coupable idéale !
Ton père les a précédés pour venir me prévenir discrètement en pensant rentrer aussitôt mais il n’a pas eu le temps de rebrousser chemin ! Les villageois, totalement fanatisés, étaient déjà là ! Nous entendions leurs cris de colère, à quelques centaines de mètres seulement de ma demeure. Ils arrivaient à la sortie du bois.
Elle marqua une pause, puis poursuivit, semblant revivre chaque détail de son récit :
— Je l’ai alors pris par le bras et entraîné encore plus à l’ouest, par le sentier qui mène au bois noir. Il ne fallait surtout pas que quelqu’un l’aperçoive avec moi.
— Et où êtes-vous allés ? interrogea Frida.
— Dans le bois noir ! Nous y avons trouvé des amis…