« Hope » est un cri du cœur, un témoignage puissant inspiré par le parcours personnel de son Auteure. À travers l’histoire poignante d’Agathe, une jeune femme confrontée à la misère, aux injustices, et aux silences pesants d’une société où les violences sexuelles et sexistes sont souvent passées sous silence, le roman met en lumière des thématiques universelles et percutantes. L’Auteure y explore avec une sincérité déconcertante les conséquences profondes de ces violences : la perte de soi, la dépression, et les idées suicidaires. Mais « Hope » n’est pas seulement une œuvre sombre ; c’est aussi une quête d’émancipation et de résilience face à des traumatismes inimaginables. À travers des scènes vibrantes d’humanité, l’histoire d’Agathe devient le miroir de nombreuses femmes, en Afrique et au-delà, qui subissent les pressions d’une société patriarcale, et lutte pour leur dignité. Ce roman s’adresse à tous, hommes et femmes, dès l’âge de 15 ans. Il incite à la réflexion, brise les tabous, et appelle au changement. Avec « Hope », l’Auteure ne se contente pas de raconter une histoire ; elle engage un dialogue nécessaire sur les violences faites aux femmes et leurs répercussions sur la société tout entière. Un livre à lire, pour comprendre, pour ressentir, et pour agir.

Extrait du livre :

Il n’y avait aucune romance, il semblait vouloir me faire du mal, à ce moment j’avais eu un aperçu de toute la douleur qu’il avait en lui. Ce fut le premier d’une longue série, nous avions commencé à nouveau à partager une certaine intimité que j’ai appris à apprécier malgré la violence qui s’en était appropriée. Je voyais le bon côté des choses, au moins là je pouvais à nouveau espérer tomber enceinte.
Durant le premier mois, il n’eut rien. On avait beau avoir des rapports fréquents mais il ne se passait rien. Le second mois, j’avais du retard dans mes menstruations et je me suis précipitée à la pharmacie pour m’acheter un test de grossesse et encore une désillusion. Entre ma belle-mère et moi, le divorce était consommé. On se regardait en chiens de faïence, prêts à se sauter au cou. Elle m’exaspérait, ses réflexions sur ma prétendue stérilité remettant sans cesse ma capacité à être désormais une bonne épouse. Tout était bon pour me montrer que je n’étais plus la bienvenue chez moi. La pression extérieure allait toute aussi grandissante, je sentais les regards inquisiteurs sur moi à mon passage, comme si j’avais crucifié Jésus Christ.