Carmine, né après-guerre dans un village du sud de l’Italie, arrive en France à 10 ans sans parler un mot de français. Dix ans plus tard, il intègre les services financiers d’une multinationale grassoise spécialisée dans la fabrication de parfum. Après 42 ans de carrière, il en sort avec le titre de Directeur financier et Fondé de pouvoir.

Trop jeune pour prendre sa retraite complète, il rejoint le service conciliation de la Cour d’Appel de Versailles, où il exerce pendant six ans. Toujours en quête d’activités stimulantes, il se lance dans l’écriture. En 2014, il publie À la recherche de la liberté, un roman inspiré des tragédies historiques du Caucase, relatant l’exil d’une famille fuyant massacres et oppression pour trouver refuge dans une terre plus paisible.

Ce premier opus a été suivi par :

2015 – Morts Par amour
2016 – Les Mystères de la Salamandre
2017 – Antoine Bértholot l’Aventurier
2017 – Vers la Liberté
2018 – La mort des colombes
2018 – Le retour des colombes
2019 – La trousse du docteur miracle
2022 – Le souffle de l’espoir

Britney Bradford n’était qu’une enfant lorsqu’elle fut enlevée en compagnie de sa mère, Lady Barbara, par des brigands sans scrupules qui n’hésitent pas à les exposer sur la place publique pour les vendre comme esclaves. Son père, Lord Laurence Bradford, qui venait juste d’être nommé Gouverneur Général des Colonies Britanniques des îles du pacifique, n’hésita pas à engager toute sa fortune pour les retrouver. Toutefois, après avoir parcouru plusieurs milliers de kilomètres à travers la brousse et la savane africaine en vain, ruiné et exténué, il retourna en Angleterre, où il fut rejeté par tous les membres de la Cour. Même le Roi, qui pourtant était son ami, lui tourna le dos. Mais un jour, alors que personne ne l’attendait plus, Britney refit son apparition. En apprenant la mésaventure de son père, et la trahison de ses amis, elle décida de lui faire justice.

Lord Laurence Bradford fut pressenti au poste de Gouverneur Général des colonies britanniques des iles du Pacifique. C’est le Roi lui-même qui lui en fit la proposition et, pour justifier sa nomination, lui dit qu’il était le seul en qui il eut confiance pour rétablir l’ordre public défaillant. En effet, profitant de la défection du Gouverneur actuel qui, s’abandonnant dans l’alcool après la mort de son épouse, laissait ainsi le pouvoir vacant, laissant le général Mac Arthur s’emparer illégitimement. Homme rude et sans humanité, celui-ci martyrisait une partie des colons, qui étaient sur le point de se révolter. Toutefois, dans sa description il se garda bien de lui dire que ses navires étaient régulièrement arraisonnés par les voyous des mers. En plus de les « soulager » des marchandises transportées, ils s’en prenaient aux voyageurs qu’ils vendaient sur le marché aux esclaves.
Malgré sa grande ambition de revêtir un jour les apparats de Ministre de la couronne, que cette mission, sous réserve qu’il réussisse à remettre de l’ordre et calmer les colons, le légitimerait, il hésitait avant d’accepter cet honneur. Celle-ci était dans ses cordes et, même si elle l’éloignait du pouvoir central, lui donnait la possibilité de s’illustrer aux yeux du monarque. Cependant, à cause du danger qu’elle représentait, il se donna quelques jours de réflexion. Le soir même il en fit part à son épouse, qui le poussa à accepter sans hésitation.