J’ai toujours adoré voyager, rencontrer de nouvelles civilisations, apprendre des langues et connaître les us et coutumes de chacun. C’est donc naturellement que j’ai fini par écrire sur les légendes de la Polynésie, de son histoire et de sa géographie qui peuvent sembler majestueuses pour ceux qui habitent à l’autre bout de la planète.
J’ai voulu faire vivre ces légendes sous forme de roman d’aventures pour que les plus jeunes puissent s’intéresser à ces terres françaises et leur faire découvrir des adolescents de l’autre côté des océans qui cherchent aussi leur propre identité à travers leur Histoire.
Participer à l’édition de ce texte, c’est promouvoir un peuple français trop souvent mis de côté dans notre Histoire de France, de sa colonisation à son art de vivre. Pourtant, pour apprendre de l’autre, il suffit, bien souvent, de lire simplement son histoire.

Extrait

« … Raimana, Poema et Hereiti seraient les bienvenus dans son aventure.
Pendant qu’elle pensait, seule dans la salle des Tiki, la classe avançait jusque dans la salle qui présentait les techniques diverses de chasse et de pêche. Maia expliqua que la coutume de manger de la tortue lors d’une fête sacrée polynésienne était depuis longtemps interdite, car ces espèces étaient en voie de disparition.
La salle suivante exposait toutes les sortes de transport maritime, devenus aujourd’hui des sports nautiques. Elle expliqua les techniques et la rigueur, de ces Polynésiens pour construire leurs biens les plus inestimables. Seules ces embarcations leur permettaient de se nourrir et de se vêtir.
Dans la dernière salle, les costumes de danse du Heiva étaient délicatement présentés. Les filles étaient béates d’admiration devant toutes ces couleurs, ces fleurs et ces robes de fibres, de noix de coco et de nacres. L’atelier pour expliquer le façonnage de ces costumes laissa la classe dans un calme absolu. Monsieur Goghan se dit qu’il devrait les amener plus fréquemment au musée pour ne plus avoir les oreilles bourdonnantes à la fin de la journée.
Les coiffes, plus splendides les unes que les autres intéressèrent les élèves qui posèrent des tas de questions à leur sujet. Maia répondit avec sourire et convivialité.
La visite s’acheva avec difficulté. Les élèves n’en finissaient plus de questionner la guide et leur professeur. Mais il était temps de partir et monsieur Goghan demanda à ses élèves de saluer Maia et de la remercier pour sa sublime visite… »