Description
Le livre relate l’histoire d’un vieux garçon, Justin, célibataire dans une ville industrielle qui, à la suite de la perte de son emploi et d’une déception amoureuse avec son amie, se tourne vers les prostituées de sa localité.
Lors de ses visites régulières, il tombe sous le charme de deux filles albanaises, « Lenda » et « Era » avec lesquelles il va rapidement s’attacher.
Mais bientôt, il va découvrir que les deux jolies filles travaillent pour un proxénète albanais nommé « Alkan », et que ce dernier mène une rivalité féroce avec un concurrent de nationalité bulgare.
Justin va alors, au fil du temps, découvrir les différentes facettes cachées du milieu prostitutionnel avec tous les dangers qu’il comporte : surveillance policière, réseaux redoutables, clients agressifs, et règlements de compte.
Extrait
« Un peu plus tard, il arriva à l’entrée de la rue. Les véhicules se suivaient toujours en file indienne, à une vitesse réduite. Il vit que certaines prostituées quittaient déjà leur lieu de travail. Elles sortaient d’un pas pressé de leur salon et se dirigeaient vers une voiture au volant de laquelle les attendait un individu. Aussitôt rentré dans le véhicule, celui-ci démarrait et quittait les lieux.
En revanche, d’autres filles restaient toujours en vitrine, pensant probablement faire encore quelques clients pour augmenter leur recette journalière.
En montant la rue, il reconnut les visages de la plupart qui le saluèrent à sa vue. Justin les salua également en leur souriant. Mais à première vue, celles qu’il cherchait n’étaient pas présentes. Du moins le pensa-t-il, car alors qu’il redescendit la rue dans l’autre sens sur le trottoir opposé longeant le long mur, il aperçut la jolie Albanaise « Lenda » à l’arrière de sa vitrine. Celle-ci le vit à son tour et lui fit signe de venir la voir.
Le vieux célibataire traversa la rue encore encombrée de véhicules qui passaient devant lui, et se dirigea vers l’immeuble où était la ravissante brune « Lenda ». Elle lui ouvrit la porte qui était toujours fermée à clé et le laissa entrer. Ravie de le voir, elle lui dit : « Bonjour chéri, tu es venue me voir ? ». Sa présence la réconfortait, car elle savait que Justin était un type convenable, comparativement à d’autres qui n’étaient pas convenables avec elle.
Il lui dit sur un ton machinal : « Oui, c’est toujours agréable de venir auprès de toi ! ». Elle referma ensuite la porte, et ils disparurent à l’arrière du salon derrière le rideau. Une musique ottomane se propageait également à l’intérieur du salon admirablement garni. »