Ce récit retrace l’histoire d’une femme en quête de sens, sens de la vie, de sa vie, de son ouverture à soi-même pour s’ouvrir aux autres et au monde. Quête qui a certainement était le point de départ de sa vie car déjà très jeune des questions existentielles sur la mort, la vie ont surgi. Elle ne comprenait pas sa venue dans ce monde. Elle a pourtant essayé par différents stratagèmes de se fondre dans la masse, de rentrer dans des cases instaurées par les conditionnements familiaux, sociétals mais aussi ses propres limites, croyances, peurs, manipulations… Avec courage, force et détermination elle a emprunté ce chemin de la connaissance de soi. Elle a plongé dans ses blessures les plus profondes pour les mettre en lumière afin qu’elles ne dirigent plus sa vie. Elle a réunifié, consolé, protégé ses parcelles d’âme pour qu’enfin son cœur puisse s’ouvrir à quelque chose de plus grand, à cette dimension de sacrée que la vit lui offre chaque jour qui naît comme un don magnifique, précieux à préserver. Cette histoire de vie qui est la sienne fera, certainement, écho dans le cœur de chacun d’entre nous car qui n’a jamais cherché l’amour ?

Extraits

Elle décide de ne plus regarder les réseaux sociaux et de prendre du recul sur les discussions animées autour de la covid-19. Aujourd’hui, un virus, le gouvernement ou elle-même, elle ne sait plus, la contraignent à rester chez elle. La folle course vers un extérieur, un échappatoire est terminée. Période de confinement. Période d’introspection. Regarder en soi, regarder en sa propre demeure. Depuis des années, les fondements de la société se sont focalisés sur les phénomènes extérieurs. Nous avons été amenés à croire que le monde matériel représentait la seule chose qui soit. Nous avons sans cesse tenté de trouver le bonheur à travers notre dépendance aux choses extérieures telles que l’argent, les acquisitions matérielles en tout genre, les relations, le travail, les drogues, le sexe, le sport… Et si, aujourd’hui, la vie obligeait les personnes à aller dans leur maison intérieure pour s’y installer confortablement afin d’observer ce qu’il s’y passe ? Avons-nous des regrets ? Avons-nous des peurs et lesquelles ? Quels sont nos rêves ? Sommes-nous en accord avec nous-mêmes ? Quel sens voulons-nous donner à notre vie et où en sommes-nous ?

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Le chemin spirituel n’est pas un chemin que l’on vit pour les autres mais bien pour soi, et ce n’est plus une idée d’avancer sur un chemin mais d’être le chemin, de rentrer à l’intérieur de soi et de cheminer dans les profondeurs de son être véritable. Au fur et à mesure de cet avancement, de cette introspection, elle va déverrouiller certains espaces pour libérer les peurs, les blocages, les souffrances et à mesure que ces dernières sont mises en lumière, l’amour peut circuler et prendre sa place. Et cette présence intérieure d’amour va avoir une incidence directe ou indirecte sur les autres. Ce n’est pas en essayant de convaincre, de répondre au jugement par le jugement, à la colère par la colère qu’elle peut grandir car si elle fait cela, si elle en fait une affaire personnelle, si cela l’atteint et lui fait mal, c’est peut-être parce qu’il y a une part d’elle qui n’est pas guérie, un besoin de reconnaissance, un traumatisme, une blessure de rejet ou encore d’humiliation. Et l’autre agit comme un miroir afin de lui faire prendre conscience de cette souffrance pour qu’elle soit libérée.

Si elle rentre dans l’émotion, prend le rôle de la victime, elle donne le pouvoir à son drame, et c’est ce qu’elle a fait durant de nombreuses années. Elle a mis la faute sur l’autre, sur la vie, sur le « pas de chance » et dans aucun des cas elle s’est tournée vers l’intérieur, son intérieur. En changeant de regard et en se posant la question « Qu’est-ce que cela vient chercher à l’intérieur de moi ? », « Quelle est la part en moi qui est blessée ? » Elle pose un regard d’amour sur cette souffrance et le processus de libération peut commencer. Au final, l’autre est juste là pour pointer du doigt l’espace de souffrance et n’y a-t-il pas de l’amour derrière ce geste ? Ce qu’elle a pu considérer comme une menace, un danger, n’est-il pas juste une expression de l’amour ? Cette spéléologie émotionnelle signe la fin du mélodrame émotionnel dans sa vie pour habiter sa puissance créatrice, son auto-guérison.