Description
Le connard et le coronavirus - ExtraitCette période au travers d’une pandémie, exceptionnelle dans l’histoire de France, ne doit pas être perdue de vue. Dès la privation de la liberté, nous nous sommes posé de nombreuses questions sur la surconsommation, l’information et la désinformation qui nous ont fait douter, ainsi que sur nous-mêmes.
C’est l’évocation du quotidien d’un confiné face au virus du COVID-19, offrant à la lecture, impressions, remarques plus ou moins satiriques, voire sarcastiques, criantes de vérité, mais également parfois douces et émouvantes. C’est l’habileté de la légèreté d’un instant d’empathie à une satire des dirigeants afin de composer une œuvre harmonieuse et riche de multiples tableaux, dont les différentes moralités devraient plaire à nombre de lecteurs.
C’est un mélange facétieux entre proverbes célèbres et inspiration de l’auteur qui apporte un vent de fraîcheur et d’originalité. Le langage est concret et le vocabulaire varié sans être ni dans le dépouillé ni la surcharge avec un français agréable, sans excès littéraire, ce qui confère aux descriptions un fort pouvoir évocateur. Les poèmes, sous leur apparente simplicité, sont très bien travaillés, limpides.
Extrait du connard et du coronavirus qui a fait plus de 220 000 partages sur Facebook, relayé sur Rires et chansons, twitter, blogs par des contributeurs inconnus…
Le connard et le coronavirus
Le connard ne voulait pas être confiné
Et tous les jours il allait se balader.
Maître Coronavirus par l’odeur alléché
Lui tint à peu près ce pamphlet.
Eh bonjour, Monsieur le Connard
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre incivilité
Se rapporte à votre imbécillité
Vous êtes le Phénix des hôtes de la France.
À ces mots, le connard ne sent pas de joie
Et pour montrer sa connerie
Il ouvre un large bec, et rit.
Coronavirus se déploie et le touche
Apprenez que tout connard
Meurt aux dépens d’un con fini
Cette leçon vaut bien une vie, sans doute
Le connard, honteux et confus
Jura, un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.