Le Massacre de Bach
J’ai 62 ans, agrégée de Lettres classiques, j’ai enseigné en lycée jusqu’à l’année dernière. J’écris parce que, en tant que lectrice compulsive, j’ai eu envie, à mon tour, de mettre en forme les récits qui s’imposaient à moi.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

Il s’agit d’un recueil de onze nouvelles, onze fragments de vies inapaisées, de destins sans grandeur, qui font se bousculer, dans le chaos des sentiments, victimes et coupables. Ce sont onze histoires de fuites, de trahisons, de faux-semblants, d’espoirs avortés, de stratégies torves, d’échecs, d’excès, de passions délétères, d’illusions brisées, de morts. Comme l’indique le titre du recueil, la plupart des nouvelles s’inscrivent dans la violence. Il est question d’amour, bien sûr, de séduction, mais aussi de haine, de fuite, d’art et… de boue. La vision donnée par ces nouvelles de l’âme humaine est sans concession, sans réels espoirs. Les protagonistes de ces récits sont de grands désenchantés qui foncent tous, innocents ou coupables, aveugles ou lucides, vers un destin qui est tout sauf lumineux. Je ne suis pas très à l’aise avec la légèreté…
Extrait
C’était un soir d’octobre. L’orchestre s’éveillait. Je bavardais avec les cuivres. Vous m’avez demandé de me taire.
C’est à cet instant que je vous ai aimée. Pourtant, j’ai saisi mon alto avec une violence qui a fait sourciller la contrebasse.
Mon humeur a massacré Bach. J’étais bien au-delà des allegri…
Alors, je ne vous ai plus regardée. Mais je me suis promis, tout en malmenant mon archet, de vous faire regretter votre remarque et de vous forcer à m’aimer. De n’importe quelle façon. Tous les moyens seraient bons…
J’ai programmé votre passion ; j’ai inscrit sur la liste des jours à venir : « l’obliger à m’aimer. »
Je désirai votre désir de moi.
Un jour ou l’autre, vous me diriez les mots de la passion. Même si, pour cela, vous deviez passer par la haine…
J’ai d’abord essayé la séduction, l’extrême séduction. Je me suis faite belle – du moins, je le croyais- en balayant mes lèvres de l’agression des rouges les plus pervers, en ombrant mon visage de reflets nuancés, en parfumant mon corps de senteurs doucereuses.
Je me voulais fatale, espérant vous séduire comme si vous étiez un homme.
Les soirs de répétition, j’arborais des toilettes insensées et j’allais aussi loin dans l’extravagance que me le permettait la loi de l’orchestre. J’osais des décolletés que je voulais plongeants et des dos nus que j’espérais vertigineux. Je donnais à mes tenues les plus infimes dimensions que pouvait accepter la rumeur.
Contreparties
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.