Mon livre parle d’un homme et d’une femme égaux en affaires. Ils possèdent tous les deux tout ce dont on peut rêver sauf l’amour véritable. Tous les deux ont des passés douloureux voire violents mais tous les deux ont fait le choix de tourner la page et d’avancer vers la lumière.
L’originalité de cette histoire est que pour une fois, il ne s’agit d’une demoiselle en détresse mais d’une femme forte, puissante et riche. Elle sait ce qu’elle veut et ce qu’elle vaut. Elle ne craint pas de prendre ce qu’elle désire. De l’autre côté, nous avons un homme tourmenté par son passé qui s’est forgé une carapace pour se protéger.

Extrait :

Stefan est dans une cage, le regard fou. Il est couvert de sang et a beaucoup maigri. Je n’arrive pas à voir s’il saigne encore, ou s’il s’agit du sang d’autres hommes. Domenico est là, debout près de la cage, les mains ensanglantées.
Alessandro ne bouge pas non plus. Il semble sous le choc autant que moi. Que doit-on faire ? Domenico a son arme pointée sur la tête de Stefan et il ne peut pas se défendre. Mon beau-frère me jette un coup d’œil avant de me montrer l’arme se trouvant à son ceinturon.
― Alessandro, quelle surprise.
― J’aimerais bien en dire autant.
― Te faire passer pour mort et devenir Kotov, c’est bien joué… je ne l’avais pas vue venir, celle-là.
― Tout ça est arrivé par ta faute !
― C’est toi qui as touché ma femme, au départ !
― Tu n’as jamais voulu entendre que je n’y étais pour rien. Ce sont tes propres hommes qui l’ont violentée alors que tu avais le dos tourné. Je l’ai mise en sécurité et j’en ai fait de même pour moi. Tout ceci est entre toi et moi. Laisse mon frère partir.
― Pourquoi est-ce que je te croirais alors que tu m’as pris ma femme et détruit mon business ?
― Toujours aussi buté. Pas étonnant qu’elle ait choisi de te quitter.
― La ferme !
― Il semblerait que j’ai touché un point sensible.
― Toute cette mascarade s’arrête ce soir. Tu m’as pris ce que j’avais de plus cher. À ton tour.
Domenico se reprend et pointe résolument son arme vers Stefan.
― Dommage… J’aimais beaucoup Stefan.
Au moment où il s’apprête à appuyer sur la gâchette, Stefan arrive à ouvrir sa cage et se jette sur lui. La bête est sortie et Domenico ne peut rien faire pour se protéger. La violence du choc lui a fait perdre son arme et les coups de poing ne tardent pas à arriver.
Je ne tiens plus, je prends l’arme d’Alessandro, vise Domenico et j’appuie sur la détente. Stefan ne s’arrête pas pour autant, il ne se contrôle plus. Son geôlier n’est plus qu’un pantin désarticulé, mais qu’importe, les coups continuent de tomber. Mon beau-frère me regarde incrédule avant de reprendre ses esprits et donner des ordres à ses hommes.