Le Maroc n’est pas qu’arabe, il est surtout berbère. C’est un peuple fier, courageux, mais tolérant avec leur roi trop détaché de la réalité de la vie de ces hommes et femmes ‘’amazighes’’. Un peuple avec son histoire qui tient à un roi qui a perdu le sens de sa descendance berbère alors qu’il s’attache à une arabisation excessive de plus en plus rejetée par toute une population soumise par défaut du roi Mohammed VI et de ses très proches sujets, comme son secrétaire financier, Monsieur Mounir Majidi et ses conseillers de justice et d’affaire, Messieurs Azziman et Lamnouni.

Extrait

Le fait d’être le résultat « de la souffrance et de l’injustice » dès ma naissance, le fait d’avoir voyagé et connu toute une multitude de gens de différentes religions, de différentes nations et de différentes races, le fait d’avoir pratiqué toute sorte de professions et d’avoir affronté volontairement toute sorte de danger, il m’est difficile de croire au bonheur des hommes, sans un lavage de cœur, comme on lave les cerveaux et sans une dose d’intelligence humaine, de tous ceux qui veulent diriger un pays riche ou une nation pauvre. La majorité des personnes que j’ai côtoyées vivaient, pour la plupart à la lisière de la légalité sociale, qu’il s’agisse de responsables sociaux, ou de simples citoyens. L’égoïsme semble être une nécessité pour se démarquer des autres et pour bannir individuellement et socialement le paupérisme. La mauvaise conscience et le calcul politique pervers des uns, la xénophobie, le racisme et le fascisme des autres sont les moteurs de la haine et de la violence. Le mensonge, l’insensibilité et l’indifférence des gouvernants d’un grand nombre d’états amplifient le désordre social et instaurent la méfiance, qui détruit la morale et aggrave encore plus la défiance. Le bon sens et la critique constructive font désormais partie des idées utopiques. L’instinct conservateur de l’homme l’accule vers l’intolérance et l’injustice. Ce n’est pas une raison, ni pour le Maroc, ni pour tout autre état, d’attendre et de laisser faire. Si toutes les personnes qui ont vécu des bonnes et des mauvaises expériences humaines, pouvaient se rencontrer et communiquer leurs idées et leurs critiques pour en faire profiter leur nation, nos sociétés et leurs différentes démocraties se porteraient mieux. Pour conclure, je dirai que l’aventure, c’est un peu comme la culture, c’est ce qu’il reste, quand on a tout oublié. Chaque jour, j’essaie d’oublier le futile et le désagréable, pour ne garder que le côté positif de la vie, afin de ne point perdre de mon optimisme qui me permet de survivre.