Les cicatrices du destin raconte une histoire d’amour intense et bouleversante, née dans des circonstances tragiques. Ce roman mêle douleur, résilience et espoir, en montrant que l’amour peut surgir là où on ne l’attend pas. Ce livre est une façon pour moi de mettre des mots sur mes ressentis, de libérer ce que je gardais en silence. Il est profondément personnel, sincère et écrit avec le cœur.

Son originalité réside dans la manière dont il traite les cicatrices du passé, non pas comme des faiblesses, mais comme les points de départ d’un renouveau. J’espère que les lecteurs s’y reconnaîtront, qu’ils trouveront du réconfort ou simplement une belle histoire dans laquelle s’évader. Ce livre s’adresse à toutes celles et ceux qui croient aux secondes chances, à la force des émotions et à l’amour malgré tout. Il est inspiré de fragments de vie, de sentiments vécus, et d’une envie profonde de transmettre.

Extrait

Camille resta figée, les mots se bousculant dans son esprit, mais aucun n’ayant de sens. Élisa, sa cousine, sa confidente, la personne qui l’avait toujours soutenue, ne pouvait pas être morte. C’était absurde.

Elle sortit immédiatement son téléphone pour appeler sa mère, la voix tremblante.

— Maman… c’est vrai ?

Un silence lourd se fit sentir avant que sa mère ne réponde, d’une voix douce mais remplie de douleur :

— Oui, ma chérie. Je viens te chercher.

Camille s’effondra sur le trottoir. Le réfectoire, l’école, tout… n’avait plus d’importance. Elle n’entendait plus personne autour d’elle, comme si son monde venait de s’effondrer.

Quelques instants plus tard, quand sa mère arriva, elle la prit dans ses bras, le cœur brisé de voir sa fille dans un tel état. Sans un mot de plus, elles montèrent dans la voiture. Le trajet jusqu’à la maison de sa tante sembla interminable, chaque seconde augmentant le poids du chagrin.

En arrivant, la maison semblait anormalement sombre, alors qu’elle avait toujours été un lieu chaleureux, empli de rires. Même les murs semblaient ressentir la perte.

La famille était réunie, et une atmosphère pesante envahissait la pièce. Sa marraine, les yeux rougis par les larmes, refusa de montrer sa douleur devant Camille. Dès que cette dernière entra, elle se leva et la prit dans ses bras.

— Tu n’es pas seule, Camille. murmura-t-elle. Nous sommes tous là pour toi.