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Ce recueil d’anthologie rassemble diverses histoires en lien avec des faits de société. Chaque chapitre est indépendant et raconte une nouvelle histoire. À travers des sujets d’actualité tels que l’identité culturelle, l’amour, l’éducation, la violence policière, l’autisme et bien d’autres, je vous invite à découvrir des récits où chaque segment devient un monde à part.

Votre mission ? Deviner le thème abordé dans chaque histoire. Mais surtout, reconnaître si le sujet évoqué s’apparente à un rêve ou à un cauchemar.

L’originalité de mon œuvre réside dans son approche immersive : il se lit comme si vous regardiez une fiction, car mon style narratif est influencé par ma passion pour le cinéma, les séries et l’animation. Acquérir ce livre, c’est donc plus qu’une simple lecture. C’est laisser une trace dans ma carrière, mais aussi me permettre de progresser grâce à vos retours, d’améliorer mon processus créatif et de vous faire participer à la naissance d’un projet littéraire. À travers ce projet, j’aspire à offrir une nouvelle vision de la littérature et, surtout, à donner envie de lire.

Extrait

Au sein d’un groupement d’immeubles sociaux dans la région parisienne, où des
bâtiments rénovés côtoient d’autres bâtiments en état de délabrement, une brigade de policiers en tenue d’assaut débarque en camionnette. Ils se garent devant un immeuble de la cité. Les agents sortent l’un après l’autre, formant un déploiement méthodique, à la manière d’un commando militaire. À l’intérieur de l’immeuble, un jeune homme noir, d’une vingtaine d’années, est assis sur le rebord du toit, observant calmement l’arrivée des forces de l’ordre. Il commence à parler pour lui-même :
– Vous voyez ces flics qui entrent dans ce bâtiment comme s’il y avait une bombe. Eh bien, c’est pour moi qu’ils sont là… Il marque une pause, inspire profondément, puis annonce. Parce que j’ai tué cinq personnes ! Sourit-il face à lui-même, avant de poursuivre. Et si vous voulez savoir la suite, je vous conseille de rester là !
Immédiatement, ce jeune homme se lève, retire son sweat, le plie soigneusement, le pose au sol, s’agenouille. Quelques instants plus tard, rappliquent les membres des forces de l’ordre, après avoir fracassé la porte. Pointant leur arme contre le jeune homme, certains lui sautent dessus avec une violence qui le comprime à l’abdomen, malgré son absence de résistance. A terre, il se retient de se plaindre ou bien de crier malgré la douleur visible. Une fois menotté et maîtrisé, ils le conduisent sans ménagement vers la voiture pour l’emmener au poste.

I.

Ce même jeune homme, désormais habillé différemment, deux ans plus tôt, accompagné d’une femme d’âge mûr visiblement furieuse. Tandis qu’ils se dirigent vers une voiture, celle-ci le sermonne:
– Tu n’en as pas assez de faire venir ta pauvre mère au poste pour des bagarres entre amis ? À ton âge, tu devrais être à l’université, pas traîner dans la rue. Mais le jeune, les mains dans les poches, reste silencieux face aux réprimandes de sa mère, alors elle insiste, en montant dans leur voiture.
Donc, à ce que je vois, ça ne te dérange pas du tout de me faire souffrir. Mon pauvre Timothée, tu es tellement plus intelligent que tu ne le penses et tu préfères gâcher ton talent dehors à jouer les voyous. Je ne t’ai pas élevé ainsi… Elle s’assied au volant, les larmes aux yeux, touchée par le comportement de son fils.
– Si je ne parviens pas à te faire changer, j’espère qu’une autre personne y arrivera.