Les Triangles des Bermudes est une saga de science-fiction poétique et intergénérationnelle. Elle raconte l’histoire de René, soldat exilé d’un autre monde, et de Clarisse, une jeune femme liée aux étoiles par ses rêves. Ensemble, ils fondent une lignée guidée par l’amour, la mémoire et le devoir de paix.

Ce livre est unique car il mêle l’intime et le cosmique : une histoire de famille, d’héritage spirituel, mais aussi de voyages inter dimensionnels, de portails anciens et de réconciliation entre les mondes. Il s’adresse à tous les lecteurs et lectrices qui aiment les récits profonds, humains, portés par des valeurs fortes et une narration vivante. Inspiré par ma propre histoire familiale et mon goût pour l’imaginaire, ce projet est aussi un appel à la résilience et à la tendresse. Participer à cette aventure, c’est croire qu’on peut écrire des légendes… en partant du cœur. Et surtout, si vous avez ensuite envie d’écrire ce genre de roman n’hésitez pas, vous allez voir tout ira bien pour vous !

Extrait

Clarisse avançait pieds nus dans l’eau, sous la pluie fine qui tombait du ciel comme une bénédiction oubliée. Elle ne parlait pas, mais l’océan, lui, parlait pour elle. Chaque vague semblait porter un message, chaque souffle une mémoire. Et au loin, le ciel se déchirait lentement. Un cercle de lumière s’ouvrait au-dessus des flots.
Elle le savait. Il revenait.
René apparut comme un souvenir qu’on croyait perdu. Son armure brisée, ses mains ouvertes, son regard troublé.
Mais Clarisse ne bougea pas.
Elle n’avait pas besoin de courir. Il l’avait déjà trouvée.
— Tu as changé, souffla-t-il, comme s’il craignait sa propre vérité.
— Non, murmura-t-elle. J’ai simplement retrouvé ce que j’étais.
Elle leva la main, et la pluie s’écarta de son corps comme repoussée par une force invisible. Son aura brillait légèrement, comme si les étoiles elles-mêmes l’habitaient désormais.
— Tu m’as envoyée ton cœur. Tu m’as sauvée sans savoir ce que cela ferait de moi.
René tomba à genoux, dépassé par la lumière, par la présence, par l’évidence.
— Je t’ai retrouvée… mais suis-je encore digne de toi ?
Clarisse s’agenouilla aussi, posa son front contre le sien, et dans un souffle que seule la mer entendit, répondit :
— Tu n’as jamais cessé de l’être.