L’homme qui écrivait des tragédies qui étaient drôles
Bonjour, je m’appelle Raphaël Toudji, j’ai 18 ans et je suis étudiant en classe préparatoire CPGE. J’ai écrit ce livre tout simplement parce que j’aime écrire et que je trouvais l’idée d’un auteur dont les livres ont la réception inverse de celle escomptée assez intéressante pour en faire un ouvrage.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

« L’homme qui écrivait des tragédies qui étaient drôles » est un livre qui parle du passage à l’âge adulte et la difficulté de trouver sa place en ce monde. Le personnage principal étant un écrivain de tragédie que tout le monde trouve amusante, devant choisir à éventuellement renoncer à ses aspirations pour assumer ses responsabilités de jeune adulte. C’est un texte court qui se concentre sur les sentiments et les réflexions de son personnage principal. À l’aide d’images et de métaphores, le lecteur peut explorer la psyché d’un personnage qui s’enfonce lentement avant de rebondir.
L’usage de la première personne permet de s’immiscer au plus près du personnage pour tenter de le comprendre. Y participer, c’est soutenir une littérature qui essaie, ce lance en essayant de dépeindre des sentiments complexes à l’aide d’un mélange entre une littérature dépeignant des sentiments universels et un personnage des plus singulier.
Extrait
Le ciel était froid, j’étais resté trop longtemps à fixer cette tombe. Ce petit bout de marbre jaune était comme une touche d’huile anodine sur une grande peinture. Mais pour certains, oui pour certain seulement, elle en était la plus belle partie. C’était mon petit pan de mur jaune à moi.
Je continuai mon chemin, suivant les lampadaires qui s’étaient allumés durant mes lamentations. Tandis que le soleil au loin s’évanouissait, les lumières orangées de la ville tentaient de retenir le doux crépuscule un peu plus longtemps.
La nuit noire, constellée d’étoiles et de lampes, envahissait la ville. Le vent froid, glacé, de l’hiver balayait les feuilles mortes des bouleaux tandis que l’odeur de la pluie arrivait avec ses petits clapotements sur le trottoir. Le visage humide par la bruine des nuages noirs, j’avançais dans les rues.
Au fil des minutes, les bars, les salles, les restaurants ouvraient. Ils étaient comme des taches lumineuses dans la grisaille des rues tandis que les portes éclairées de la gare claquaient dans un capharnaüm métallique, battues par le vent et la pluie.
Le souffle lourd des gens se pressant dans les trains résonnait dans la gare en fer tressé. La foule, moribonde et anonyme, prise de fatigue et de fièvre, se déversait sur les quais. Dans le vacarme, dans la fumée des cigarettes, dans l’odeur du diesel, la cohue se muait.
Chahutant les uns et les autres, illuminé par la faible clarté chaleureuse des fenêtres des trains et les forts éclairages froids des gares, ils claquaient des dents et battaient le pas. Les rails, extensions de la ville, se ramifiaient en minuscules branches de métal à l’horizon, emmenant les employeurs et les employés, les travailleurs et les ouvriers, les chômeurs et les oubliés. Ainsi était cette nocturne atmosphère.
Contreparties
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.