Le thème de ce livre est l’histoire de cinq conquêtes du personnage principal. C’est un mélange de ma vie tumultueuse avec mes compagnies toutes différentes les unes des autres entre la Provence et la Corse.
C’est une fiction autobiographique en quelque sorte, sous forme de roman.
Son originalité est de faire découvrir les relations Femmes/Hommes, de faire découvrir la Corse au travers de balades, d’une certaine approche de la mafia, qui sont décrites dans ce livre.
Je pense que les gens auraient intérêt à participer à sa création car c’est un livre qui n’est pas écrit par un écrivain, mais par un amateur qui a mis toute sa passion dans ce roman. À la base, il n’était pas du tout destiné à être publié, mais le hasard à fait qu’il le sera peut-être ?
Il s’adresse à tout public, je pense à partir de la vingtaine, et pour beaucoup plus âgé.
Ses inspirations sont évidemment la Provence et la Corse, où se passe l’intrigue.

Il était dix-neuf heures ce soir-là. Élise et Peter prenaient une coupe de champagne sur la terrasse. Le soleil dessinait encore des reflets sur la mer.
Tout à coup, Giovani fit irruption dans la villa, presque en enfonçant la porte. Il avait enjambé le portail en fer forgé. Sa présence imposante attirait immédiatement le regard de Peter médusé.
Élise se figea en croisant le regard du rital.
— T’as de l’audace, Élise, je te reconnais. Mais dix ans, c’est long pour oublier lança-t-il en avançant vers elle.
Élise recula et s’asseyait sur le fauteuil rouge et lui dit :
— Je savais que tu viendrais un jour. Mais j’ai décroché. Ce chapitre est définitivement fermé pour moi.
Un silence s’installa. Le rital s’assit sur le canapé qui lui faisait face, un sourire glacé aux lèvres.
— Ce chapitre n’est fermé que si je le décide, Élise. Tu crois que tu peux me tourner le dos, et vivre tranquillement dans ton coin avec ce type.
Peter s’était réfugié dans un angle du salon, ne savant quoi faire et surtout dire. Devait-il intervenir ? Il attendait la suite pour le faire. Il restait sur ses gardes.
— Alors écoute-moi bien ma chère. Tu vas revenir avec moi. Tu vas reprendre ta place. Sinon je brûle tout ce que tu as construit ici. Ta petite vie tranquille, ton mec, tout. Je ne te laisse pas le choix ?
Élise serra les poings, mais son visage demeura calme.
— Si tu fais ça, Giovani, tu ne seras pas mieux que ceux qu’on a combattus ensemble. Tu parles de loyauté, mais regarde-toi. Tout ce que tu veux, c’est le contrôle total.
Le ton monta, mais Élise avait changé. Là où le rital attendait de la peur, il trouva une détermination froide, presque étrangère à ce qu’il lui disait. Comme du côté de Peter qui le regardait d’un air méprisant et très méchant.
Le mafieux finit par se lever, mais par avoir murmuré à l’oreille de son ex lieutenant :
— Je reviendrais demain. Réfléchis bien, et je ne reviendrais pas trois fois. Tu as bien entendu ?