Malgré mon vécu, j’ai survécu
Je m’appelle Déborah, j’ai vécu quelque chose que personne ne devrait vivre et j’ai donc décidé de l’écrire, dans les actes et le ressenti tout d’abord, pour m’aider à avancer et ensuite pour le partager et faire quelque chose de bien de toute cette horreur.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
J’ai d’abord écrit ce livre afin de surmonter ce traumatisme qu’est le viol, pour mettre des mots sur ma colère et ma peine, et essayer d’accepter ce qu’il s’est passé. Puis, je me suis dit qu’il serait bien de le publier, tout d’abord pour aider les personnes qui vivent ou ont vécu une histoire similaire à la mienne, et ensuite car je me devais de faire quelque chose de bien de tout ce que j’ai traversé.
Dans cet écrit, je vous raconte les faits, les émotions par lesquelles je suis passée, et comment je m’en suis sortie malgré tout, après cinq ans.
Extrait
« Deux jours après, mercredi 24 mars au soir, je pleure encore et dans ma tête je me répète « Tu n’as pas le droit au bonheur, tu n’as pas le droit d’être heureuse et la vie te le fait comprendre avec tout ce qu’elle te fait endurer. Il n’y a plus de solution, tu avais réussi à vivre avec une première agression, enfin tu commençais à y arriver, mais là tu ne pourras pas surmonter une deuxième. Surtout en étant seule ». J’ai donc commencé à écrire une lettre d’adieu. Oui encore, je sais. Puis, j’ai repris des médicaments et de l’alcool (c’est donc la deuxième tentative). J’ai eu des nausées mais je n’ai pas vomi. En allant me coucher j’étais contente, je me disais que mon corps n’avait rien évacué et que donc il y avait une chance que ça fonctionne.
Est-ce que vous vous rendez compte ? Pour être sûr que vous comprenez ma douleur, je vous précise quelque chose. Cela fait plusieurs jours que je suis seulement triste et haineuse contre moi-même, je suis un déchet littéralement. Et là, je suis contente en allant me coucher. Et cette chose qui me rend contente c’est l’espoir de pouvoir enfin mourir. La mort m’a fait sourire, elle me rend bien plus heureuse que la vie.
Le lendemain quand mon réveil sonne et que j’ouvre les yeux, je réalise que je suis bien en vie et alors je commence à pleurer. Je me dis que je n’ai pas le droit d’être heureuse, ni de réussir à m’en sortir mais que je n’ai pas non plus le droit de tout arrêter. Même le bonheur de ne plus jamais souffrir, je n’y ai pas le droit. Qu’ai-je fait au monde pour mériter tout ça ? Et pourquoi je n’ai pas non plus le droit d’arrêter de vivre. Cette décision me revient et pour autant mes tentatives ne fonctionnent jamais. Je commence donc cette journée en pleurant et à souffrir d’être encore vivante. »
Contreparties
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.
