N’ayant jamais connu mes grands parents paternels et surtout mon père se faisant tellement discret sur la vie de ses parents, j’ai voulu en apprendre plus sur eux. Cette omerta autour d’eux  à décuplé ma curiosité. Cela m’a poussé à partir du peu que je savais d’eux d’élaborer un roman en essayant de maintenir un certain rythme, une dynamique.

Ce livre est, je pense tout public, tout en s’adressant peut-être plus au lecteur aimant un peu de suspens. Je le trouve originale car le sujet n’est pas commun et j’ai essayé de le traité de façon non larmoyante mais très vivante. Ce livre va, j’espère, inciter certaines personnes dans ma situation à faire les mêmes démarches que moi afin d’en apprendre d’avantage sur leur famille. Ce livre m’a aidé à comprendre enfin le comportement un peu borderline de mon père, et avec le recul de lui pardonner ses maladresses.

Extrait de Mes grands-paternels ? Je pars sur leur trace de Charline Melri

“Quoiqu’il en soit, la curiosité de Gaëlle était très grande en se qui concernait son père, Christophe. Elle ne savait pratiquement rien de sa jeunesse, pas plus que de ses parents. Ce qu’il lui avait été raconté, fut qu’il avait perdu sa mère alors qu’il était adolescent, et que son père les avait laissés quitté lui et sa mère, alors qu’il n’était encore qu’enfant. Elle savait toutefois, que son père était pupille de l’état. Voilà tout. Gaëlle avait toujours soupçonné son paternel de ne pas vouloir s’exprimer plus avant sur sa vie. Ce qui l’avait incitée jusqu’à présent à ne pas vouloir en savoir plus. Mais la discrétion de son père sur sa vie passé lui avait toujours laissé penser que quelque chose clochait. Il était maintenant grand temps qu’elle découvre ce que son père lui cachait.

Si elle questionnait sa mère sur ce sujet, celle-ci restait plus qu’évasive, ce qui renforçait la conviction de Gaëlle qu’effectivement on lui dissimulait certains événements. Combien de fois n’avait-elle pas imaginé de sombres secrets. Il était enfin temps pour elle d’en savoir un peu plus, si toutefois cela fut possible. Elle décida donc de s’y mettre sérieusement et elle fit part de son attention à son époux Martin.
– Martin, j’ai enfin pris la décision de faire des recherches à mes moments perdus, sur les parents de mon père. Je me pose des tas de questions. Comment était ma grand-mère ? Mon grand-père ? Ou est-il allé quand il a quitté le domicile conjugal ? Ont ‘ils divorcés ? Si oui, est-il remarié ? A-t-il eu d’autres enfants ? Tu vois plus je creuse et plus je me dis que je ne sais véritablement rien, et je veux savoir.“