« La vie, une fleur qui éclot au fur et à mesure, certaines ont des milliers d’années, leurs graines ont traversé les temps, et les font refleurirent aujourd’hui comme nos âmes. Le bonheur est comme une fleur, il faut le cultiver et en prendre soin, sinon il flétri et se fane, tous les jours, il faut l’arroser avec un jus d’amour et de confiance pour le garder éternel, comme les graines des fleurs. Ainsi, nos âmes pourront danser ensemble sous les étoiles. »

Azaëlle se promène dans la lande qui borde la côte sauvage près de l’océan, sur la presqu’île de Quiberon, où elle vit, avec sa fille Sirrah. Paysage magnifique, qui renferme plein de légendes. Elle s’arrête, et raconte à Loup, son chien, la rencontre qu’elle a faite avec son âme jumelle ; Mebahel.
Celle-ci lui a permis de monter à bord du Cosmos, le beau deux mâts qu’elle avait vu danser, près de la crique de Port Blanc. Sur le pont du bateau, elle a participé à une initiation qui lui a confirmé qu’elle est une voyageuse du temps, et peut communiquer par télépathie, elle peut ainsi aider encore plus ceux qui sont perdus, en souffrance où qui ont besoin de retrouver leur chemin, leur âme.
Mais, Azaëlle n’est pas que cela, elle est aussi maman et mamie, alors sa vie est comme l’océan et ses marées, les évènements viennent et repartent, et, de toutes ces énergies, elle tire son essence ciel, essentiel, son féminin sacré, et l’amour est son moteur. Venez découvrir et voguer sur les pages de ses voyages.

Merci de me faire vivre mon rêve, de permettre à ceux qui le désirent de découvrir un monde où la réalité, l’humour, la magie et l’amour forment un cocktail palpitant qui abreuve de réponses.

Extrait

Les voilà tous revenus au dolmen, ils se mettent en cercle autour d’Azaëlle et attendent. Celle-ci pose ses mains sur le dolmen, en retire une aussitôt et la secoue comme si elle s’était brûlée, elle comprend vite pourquoi. Des grands hommes et des femmes sont là, ils ont allumé un feu où ils brûlent des corps. Elle reconnaît Alaric, Zaïs, Batiste et Lilian, ils sont plus jeunes que lorsqu’elle les a vus ce matin, une femme qui semble être leur mère se trouve près d’eux, certaines femmes pleurent, c’est une scène triste et déroutante, Aza ressent toute les souffrances et les douleurs présentent.
_ Il faut que tu comprennes Zaïs que nous n’avons pas le choix, cette épidémie ne peut partir qu’en brûlant les corps, puisque nous avons trouvé, grâce à cette plante, comment soigner, mais ce que nous ne savons pas c’est lorsque la mort est là, si les corps garde le virus, c’est une décision de prudence, j’espère qu’il n’y aura plus trop de victimes.
Zaïs s’avance et envoie des pétales de fleurs dans le feu.
_ Si nous avions eu cette plante en plus grande quantité, nous aurions pu sauver tout le monde.
_ Ton père après ce voyage lointain était trop fatigué et il ne voulait pas prendre ce remède, il a estimé que nous devions d’abord sauver les enfants. Maintenant, il va falloir communiquer ce désastre à nos amis Indiens, et leur demander où peut se trouver cette porte, dont ils ont parlé à ton père et qui correspond à une autre près de chez eux, cela pourrait éviter que ce genre de choses se reproduisent, chez nous comme chez eux. Le temps qu’ils reviennent par l’Océan, nous devons chercher de notre côté, dommage que votre père s’était fâché avec son père, lui savait, avant de nous quitter votre père m’a dit qu’il avait cherché longtemps, et qu’il pensait qu’elle se trouvait pas loin du menhir, mais il n’a pas eu le temps de finir ses recherches, et il n’a pas pu vous initier pour voyager, ceux qui savaient ne sont plus. Il va falloir retrouver les tablettes qui expliquent. Il m’avait dit que tout le monde ne pouvait pas utiliser les portes.
Nos amis vont faire tout leur possible pour arriver le plus vite possible, Jéricho vient d’être papa, il est l’un des seuls à pouvoir emprunter ce genre de portail, le temps qu’ils arrivent il y aura plusieurs mois de passés, il faut que nous cherchions sans relâche mes fils, votre père était fier de vous et il avait confiance, moi aussi je suis sûre que vous êtes capables. Il le faut pour sauver notre communauté.
_ Il y a une chose que je ne comprends pas, maman, pourquoi Jéricho ne part-il pas de leur porte, puisqu’il sait où elle est?
_ Les anciens disent qu’il vaut mieux qu’il parte d’ici, car en partant de là-bas il n’est pas sûr que sa destination l’amène à nous, ils ont expliqué qu’un portail non exploité depuis longtemps peut s’avérer dangereux, et envoyer la personne dans un autre monde, qui pourrait s’avérer hostile. Il est dit que pour utiliser un portail qui n’a pas servi depuis longtemps, il faut partir de ce portail pour rouvrir le passage.
Votre père avait une confiance infinie en Jéricho et son peuple, nous devons respecter leurs décisions. Ils se sont souvent entraidés et pas que sur cette vie-ci, leurs âmes font parties de la même famille.
_ Mais pourquoi Jéricho, qui vient juste d’être papa va prendre ce risque ?
_ Comme je te l’ai dit, ton père et lui se sont toujours entraidés, et ce sont des élus, c’est pour cela que les peuples les écoutent, ils sont là pour initier, si Jéricho a décidé de venir c’est aussi car votre père à sauver l’un de ses fils de la noyade, il lui en est très reconnaissant, et il veut nous aider pour que nous puissions nous entraider, il a perdu un frère de cœur, et se sent impliqué de notre devenir.
Les quatre garçons approuvent. Pendant ce temps les autres familles se relaient auprès des jeunes enfants, qui sont restés au village pour ne pas les mettre en état de choc devant ce spectacle affligeant. Le soir ceux qui le pouvaient restèrent, pour une veillée jusqu’à ce que le feu s’éteigne. Quelques jours plus tard, les hommes construisent le dolmen en mémoire de ceux qui étaient partis.
Personne n’avait bougé, Loup et Luna étaient couchés aux pieds d’Azaëlle et tous, ils avaient assisté à un spectacle incroyable. Pendant tout le temps qu’elle avaient laissée ses mains posées sur le dolmen, il y avait eu un arc-en-ciel de couleurs autour d’elle, comme si son aura prenait successivement les couleurs de ses émotions. Ils n’en revenaient pas, ils avaient tous assistés muets à ce feu d’artifice irréel.
Lorsqu’Aza enlève ses mains, elle est entourée d’une lumière blanche éclatante, ils la regardent comme éblouis, elle, étonnée de voir leurs expressions, leur demande ?
_ Qu’est-ce qui vous arrive ? Vous avez vu ce que j’ai vu ?
_ Non ! c’est que tu nous as fait un spectacle de lumières incroyable. C’était son et lumière mais sans le son, c’est la première fois que je vois ça. Lui dit David.
_ Ah ! Ok.
Mebahel s’approche d’elle, lui demande si tout va bien, et si elle a besoin de quelque chose?
_ Merci, ça va, juste un peu d’eau et cela va le faire, c’était différent de ce matin, moins fatiguant mais plus émouvant.
_ Tu vas nous faire le son maintenant ? Reprends David gentiment.
_ Par contre avant que tu nous dises, je ne sais pas vous, mais moi j’ai eu trop chaud.
_ Moi, non. Répond David.
_ Si moi aussi. Disent en cœur Sirrah et Naos.
David les regarde étonné, pendant que Loup et Luna transmettent qu’eux aussi ont eu très chaud, mais pourquoi ?
_ Normal. Réponds Aza et elle explique. J’étais à côté d’un grand feu, et comme nous sommes liés et que David n’est qu’un ami, vous vous avez eu chaud et lui non, enfin je ne vois pas d’autres explications, elle sourit en disant cela, car elle pense à ses grands enfants qui faisaient souvent les sketches de deux comiques, qui expliquaient des mots de certaines façons pas toujours évidentes et qui finissaient par dire ; nous ne voyons pas d’autres explications.
_ Oh ! Mademoiselle dans la lune. Lui dit gentiment Meb.
_ Pardon, je pense que le père des quatre garçons dont je vous ai parlé ce matin, était pas un chef non, ce mot là ne correspond pas, plus un grand sage, un homme de confiance, un leader, un guerrier de lumière.
Avant de mourir, instinctivement, il a demandé à ce que tous les corps partis de cette épidémie qui avait fait rage, soient tous brûlés en cet endroit, car il devait ressentir les énergies du portail qu’il cherchait depuis déjà longtemps, il les ressentait pas loin, et il avait raison, il y eu donc un dolmen d’érigé en hommage à tous ceux partis, et aussi pour pouvoir les honorer, lorsque Jéricho est arrivé après plusieurs mois passés sur l’Océan, il a fait ce que lui avait appris ses ancêtres chamans, ce qu’il était aussi. Il fit une cérémonie pour appeler les esprits des aïeux de Zaris le père des quatre, en leurs présences, pour qu’il y ait un fil conducteur, il s’est avéré que le dolmen était à l’endroit idéal, car ils ont très vite trouvé le vortex, l’instinct de Zaris l’avait conduit juste à côté. La suite vous la connaissez. En fin de compte la maladie dont ils avaient été atteint, ne pouvait être guérie que par une fleur qui ne pousse que dans les grandes plaines, où vivait Jéricho et son peuple. Ainsi fût ouverte cette porte pour échanger des fleurs, quelle belle histoire, et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. D’ailleurs, tous les enfants que j’ai sur cette vie étaient déjà avec moi, ils étaient nos enfants, et elle fait un clin d’œil à Mebahel.
_ Waouh ! Et nous avons tous été subjugués par toutes les lumières que tu as fait émergées, incroyable, je n’en reviens toujours pas. S’écrie David. Et tu crois que nous pouvons encore nous servir du vortex ?
_ C’est normal. Reprends Meb. C’est une guerrière de lumière et elle a ressenti tout ce qui se passait, d’ailleurs dis-moi si je ne me trompe pas, tu as enlevé ta main au début car cela t’a brûlé ?
_ Tout à fait, vous avez vu juste mon cher Watson. Je sais pas vous, mais moi j’irai bien me balader là-bas dans les arbres, cela me ferait du bien puis nous pourrions aller, soyons fou ! Manger une crêpe au bord de l’eau, vous en dites quoi ?