Dans un monde où la liberté de mourir n’est plus, on suit les aventures d’un lycéen suicidaire. Cette phrase est assez courte mais elle résume bien mon œuvre.

Dans un monde où l’une des seules façons de mourir est la vieillesse, nous suivons les aventures de Hiro un lycéen japonais suicidaire. Au Japon la pression de la société n’est pas la même qu’en France, là-bas tout le monde est sans cesse poussé à devenir meilleur, sans même laisser le temps aux enfants de grandir. Cette œuvre n’est pas seulement un simple livre, mais à travers celle-ci vous pourrez sentir et ressentir les sentiments de chaque personnage, mais également comprendre et découvrir la société japonaise. À travers ce livre, vous découvriez plusieurs aspects du Japon et de sa société. Ce roman est également une belle démonstration du fusil de Tchekhov, en effet, dans cette œuvre rien n’est laissé au hasard et tout y est réfléchi.

Extrait

Pourquoi ?
Pourquoi, je n’y arrive pas ?
Pourquoi, je ne peux pas mourir…
Je ne saurais dire depuis combien de temps ça dure, depuis combien de temps je veux mourir. Je ne peux pas continuer à vivre comme ça, aujourd’hui la pression exercée par le lycée et la société toute entière est beaucoup trop lourde. Aux yeux de la société japonaise, un Lycéen doit tout apprendre par cœur sans même avoir besoin de comprendre, aux yeux de la société tout le monde doit être pareil.
Même en essayant de me mutiler je n’y arrive pas, je n’arrive pas à me suicider, dès qu’une plaie s’ouvre sur mon corps, elle est aussitôt refermée. Cette situation, ne peut plus durer, j’en ai marre d’être enchaîné à une vie minable. L’existence est une flamme fragile, consumée par les vents de l’incertitude et de la douleur.

— Hiro, à table !
— J’arrive, attends !
Après ces quelques paroles, je fonds en larme.

Je ne peux pas, même avec un couteau, je n’y arrive pas, je n’arrive pas à mourir. Je… Je veux simplement partir, partir de ce monde avide de sens, je veux juste mourir…
Je… Je ne veux pas être enchaîné, je ne veux pas être enchaîné à cette vie minable, je veux juste mourir. Rendez-moi ma liberté, rendez-moi la liberté de pouvoir mourir… La vie n’est qu’un fleuve tumultueux, dont les méandres nous entraînent vers des abysses insondables.