Il était une fois… les Origines, génétiques, historiques et générationnelles de héros représentant le Bien, l’Ombre et le Mal à travers plusieurs dynasties. Chaque personnage possède ses particularités : personnalité, caractère, traits d’action et de réaction, tant physiques que psychiques. Les protagonistes évoluent dans des mondes parallèles depuis l’âge cosmique primitif jusqu’à notre époque, accompagnés de travail, d’amour, d’amis et d’ennemis. Cette “mythologie” en perpétuelle évolution permet de mieux comprendre l’évolution des aventures de chacun. Deux choix s’offrent à eux : suivre leur propre chemin ou se laisser guider par le destin. Le rôle créatif de l’individu est essentiel, chaque carrefour offre plusieurs solutions. L’existence est un jeu de rôles où chacun s’implique. Un espoir fugace peut changer le destin et suivre la voie tracée par l’Univers. Tout est contributif, associatif, constitutif. À chacun de décider d’être actif ou passif, car là où il y a la foi, il y a l’espérance.

Extrait

“Alvida fut soulagée de fuir cette immonde couche 102 où elle avait perdu sa virginité. Elle avait mal de toutes parts, intérieurement et extérieurement, sans oser discuter du psychisme ébranlé de cette si jeune femme (…).

Terrassé par sa nuit d’errance sexuelle, il ronfla, gesticula, s’anima, pesta, tonna jusqu’au milieu d’une matinée assez fraîche. Il se retrouva en travers du lit, bien froissé, contusionné, seul dans cette couche dévastée, nu comme un ver, glauque d’esprit, frissonnant d’un tumulte intérieur. Il ouvrit un œil puis l’autre. Il se remémora instantanément les événements antérieurs et ricana de contentement en y repensant. Il se leva avec peine, quelque peu déséquilibré par des bouffées d’air chaud ou des vapeurs d’alcool, et avait très mal au crâne. Il eut beaucoup de mal à se traîner du lit jusqu’au jardin pour uriner sans complexe, rotant en même temps. À peine terminé, il éructa plusieurs fois puis fut pris d’aérophagie et se mit à pétarader. Il en devenait déroutant et vulgaire.
Les maux de tête reprirent de plus belle pendant son retour dans la chambre. Il heurta des vêtements épars sur le dallage mais ne les ramassa pas. Subissant un tournis décapant, il remarqua alors en se retenant à un énorme miroir en pied, son corps. Les yeux écarquillés d’effroi, il ne put d’abord émettre aucune sonorité. Au bout d’une éternité, il poussa un cri si perçant qu’il fit frémir le palais tout entier. Heureusement, étant le seul humain restant, la panique se répercuta de salles en jardins, n’effrayant que quelques oiseaux. Son corps d’athlète, puissant et adulé par des myriades de maîtresses, était enveloppé de… poils rappelant le velours d’un animal ! Il grogna affreusement : il était entièrement recouvert d’un pelage de fauve ! Il devenait un faune ! Et en plus, il sentait mauvais ! “Je te maudis, sorcière Alvida ! Pourris en enfer !” Outrepassant les lois spirituelles de cet engagement charnel, il savait qu’il le regretterait mais n’en avait eu cure. Il se culpabilisait de ne pas avoir été suffisamment observateur. Il aurait dû se méfier davantage de cette femelle en chaleur. Il n’avait pas su gérer cette situation.

La malédiction s’appliqua avec l’aval de l’esprit d’Alvida-Althara, faisant grandir l’enfant trois fois plus rapidement que la normale. Alvida, prostrée, ne pouvait plus supporter sa grossesse. Elle accoucha plusieurs semaines plus tard d’un être hermaphrodite, mi-femme mi-homme, nommé Quanxia, miroir d’âme d’une reine élevée en martyre à cause de sa faute, en une indivision perpétuelle.“

CARTE MODERNE DU PLANETARIUM

CARTE ANTIQUE DU PLANETARIUM