Taekkyon: l’art martial traditionnel coréen
Je suis Vianney Merignargues, consultant en affaires et professeur-assistant de Taekkyon à Séoul. Parti de chez moi une fois le bac en poche à 18 ans, j’ai mené depuis une carrière mouvementée à travers le monde (Irlande, Thaïlande, Cambodge, Chine, Hong-Kong) avant de refaire ma vie en Corée du Sud en 2016.
Pratiquant d’art martiaux aux cours de mes voyages, je suis tombé amoureux du Taekkyon, aux déplacements dansés et aux techniques (apparemment) douces, utilisant la force de l’adversaire contre lui-même.
Pourtant les informations sur cet art sont très rares et (presque) inaccessibles aux non-coréanophones. Je voulais donc répondre à ce manque d’une part, et satisfaire un intérêt croissant pour les contenus culturels coréens d’autre part.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

Cet ouvrage lève le voile sur le plus ancien art martial coréen : le Taekkyon.
Tout le monde connait le Taekwondo, sport olympique de la Corée du Sud aux techniques de jambes spectaculaires.
Mais peu gens connaissent l’histoire douloureuse et fascinante des arts martiaux traditionnels du Matin Calme, si différents de leurs cousins japonais et chinois.
Auréolé des titres de “trésor culturel immatériel coréen” et de “Patrimoine immatériel de l’UNESCO”, le Taekkyon symbolise plus que tout autre l’âme coréenne.
Ce livre retrace pour la première fois en français l’ensemble de l’art : son histoire, origines, évolution mais aussi techniques illustrées, relation avec le Taekwondo, sa philosophie… Il met aussi en perspective un aperçu unique sur la culture coréenne, s’ouvrant depuis peu au monde et aux étrangers.
Pour finir, Ce livre est un incontournable non seulement pour les amateurs d’arts martiaux mais aussi pour tous les amoureux de la Corée et fournit les clés pour bien comprendre la mentalité du pays du Matin calme à un moment où le Hallyu (ou “vague coréenne’’) déferle sur la planète…
Extrait
Militaire de carrière et membre de l’intelligentsia politique, Choi avait étudié au Japon le Karate Shotokan qu’il enseignait à ses troupes. Au sortir de la Guerre de Corée, un jour de 1954, lui et son élève Nam Tae-Hi (1929 -2013) donnèrent une démonstration devant le président Syngman Rhee. Impressionné, ce dernier s’écria que la technique utilisée était ”le Taekkyon, l’art martial transmis par nos ancêtres” avant de décréter que l’ensemble des forces coréennes devait apprendre un tel style de combat. Choi savait bien que Karate était plus exact mais il n’en dit rien. Quelqu’un en fit la remarque au président. ‘’Non, répondit ce dernier, intraitable. C’est du Taekkyon.’’ Et pourtant il y avait longtemps que les arts martiaux traditionnels étaient portés disparus. Comment Rhee, suffisamment vieux pour avoir vu le Taekkyon dans les rues du Jongro de son enfance avait-il pu le confondre avec les mouvements directs et linéaires du Karaté ? Nationalisme exacerbé ? Refus de cautionner des arts nippons en cette période de décolonisation ? Peu importe. Sa remarque n’était pas innocente : La Corée du Sud et sa nouvelle armée avaient besoin de toute urgence d’un art martial national. Ses origines importaient peu du moment que le public le percevait comme coréen…quitte à en inventer un nouveau. Choi avait donc son cahier des charges et devait trouver un nouveau nom pour sa méthode. Et quoi de mieux qu’un nom encore perçu dans l’inconscient collectif (du moins présidentiel) comme l’art martial populaire par excellence ?
Conformément aux souhaits du Président, Choi Hong-Hi appela son art martial ”Taekkyon” dans un premier temps avant de se rendre à l’évidence : il ne pouvait pas enseigner du Karaté et continuer à l’appeler ainsi, les deux styles de combat étaient simplement trop différents. Il le baptisa donc ”Taekwondo” basé sur les idéogrammes Tae (taper du pied, piétiner) Kwon (le poing) et Do (la voie) dans la droite ligne des Budos japonais (Aikido, Judo, Kendo). Les similitudes avec le mot Taekkyon servirent à étayer les prétentions généalogiques de Choi.
Contreparties
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.