The Boulevard of Distant Dream

Issue de la génération X, j’ai grandi entre la littérature, la musique, le cinéma et le sport, sans jamais être rangé dans une case. C’est tout cela qui me compose aujourd’hui. J’ai étudié la vente et le théâtre, et au fil de ma vie, j’ai vendu des layettes, de la nourriture, de l’alcool, et maintenant je suis porteur de destin ou homme de lettres. Je capture, au gré de mes humeurs, la vie en général, ce qui m’entoure et compose l’histoire… L’écriture reste pour moi le moyen de m’évader du quotidien.

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Je vous propose d’être acteur et actrice de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Ma première histoire de 30 pages fut écrite à la main sans sauvegarde automatique. Je n’avais pas encore 20 ans, avant cela ce n’était que des textes volants. Puis une histoire finie, une autre se présente jusqu’à sauter le pas en prenant le temps d’aboutir. « The Boulevard of Distant Dreams », c’est une biographie, pas la mienne mais celle de la vie en général. La vie avec ses secrets, ces non-dits, ces maux et son amour pour l’autre, la famille et de soi.

The Boulevard of Distant Dreams c’est un patchwork avec chaque morceau de vies qui le composent. Il y a toujours une personne qui commence, ensuite une autre qui colle son morceau. C’est l’inspiration de la vie de tous les jours, avec les avis différents et sincères. La nuit parfois en rêve de ce qu’on a vécu la journée, dans ce livre c’est la chanson qui le fait. Je ne voulais pas écrire une histoire mais plutôt une saison, fait d’épisode de la vie. Des personnages reliés les uns aux autres mais au destin différent…

Extrait 1 du livre

Nous sommes nés au milieu des 70 voir fin 70 pour certains, on a vécu des choses qui aujourd’hui nous font nous poser des questions.
J’ai parfois envie de dire que j’ai vu plus de liberté pendant mon enfance qu’aujourd’hui alors que je suis majeur et vacciné. Hier Coluche se présentait aux élections présidentielles, il se mariait avec Thierry le Luron. Mais aujourd’hui pourrait-il faire la même chose ? Pourrait-on médiatiser son mariage humoristique deux hommes en plus ! J’étais jeune, je ne voyais pas de mal, juste un délire entre deux potes. Aujourd’hui je pensais et même j’en étais sûr qu’ils se feraient juste lyncher sur les réseaux sociaux, traiter de sale pédé et j’en passe. Nous étions une génération qui avions grandi sans internet, avec trois chaînes, au début et la mire pour vous dire que c’était fini le soir. Ça a pris son temps pour avoir 6 chaînes. Puis parfois ça ne commençait pas avant une certaine heure ! Alors tu sortais, tu allais t’éclater avec tes amis. Quand j’étais gamin nos cartables faisaient dix tonnes, des années plus tard il a été décidé de faire en sorte qu’ils soient moins lourds. Juste qu’ils auraient pu le faire avant les cons…
Quand tu penses que j’étais d’une époque où tous les samedis soir entre deux clips du Top 50 on mettait la playmate de Collaro en attendant de mater le film en crypter de Canal quand c’était le premier samedi du mois. Les jeunes se moqueraient de nous on nous traitait de bolloss si le mot n’était pas encore dépassé. Je resterais toujours scotché comme ce jour chez mon pote, nous étions quatre petits puceaux et la mère s’adressait à nous. Demandant si son fils devait enregistrer le film de cul de Canal Plus samedi. Même si j’étais noir, je ne savais plus où me mettre et je suis devenu rouge de honte.
Aujourd’hui on était dans le sans filtre, hier même Jean-Marie Le Pen il n’était pas autant direct et pourtant il choquait déjà. Maintenant c’était simple on y allait cash et sans filtre, noir, arabe, juif, gay, lesbienne, tout le monde y passait. T’avait rien fait, ton seul problème pour eux c’était que tu étais différent et les gens étaient en feux. Tu étais chez toi tranquillement en train de mater la télévision et là un type t’insultait toi, ta religion, tes origines et tes parents. Tout devenait polémique, chaque mot, chaque geste, limite parfois j’avais l’impression qu’il fallait rester chez soi pour éviter les ennuis. J’en ai conclu que mon enfance était plus belle et plus libre qu’aujourd’hui ou j’étais condamné à travailler pour survivre et je ne pouvais pas faire ce que je voulais sans choquer le reste du monde ! Dire que plus jeune on se disait plus tard on gagnera plein d’argent et on fera ce que l’on veut ! La seule chose que l’on faisait aujourd’hui c’était l’argent que l’on gagnait on n’avait pas le temps de le mettre dans la poche on le redonnait directement à l’État… !!!!
Oh pardon ! Je ne m’étais pas présenté. Je m’appelais Gabriel, non pas la Gaby de Baschung ou la Gabrielle de Johnny. Juste moi qui avais adopté une petite fille quand il était étudiant. Oui l’histoire avait surpris beaucoup de monde, on m’avait cru incapable de faire quoi que ce soit mais bon pour cela j’avais l’habitude. Sauf que la réussite de Gaëlle avait fait taire plus d’un et cela m’arrangeait fortement pour tout vous avouez. Je n’ai jamais trouvé mon prénom sexy, parfois on pouvait croire que j’étais une femme alors que non. Mais depuis la série Hawaï 5-0 et Gabriel Waincroft, que je trouvais assez beau gosse comme méchant. J’avais retrouvé un peu d’estime pour mon prénom et puis on m’avait dit qu’il revenait à la mode. Je n’ai jamais eu le temps d’en vouloir à mes parents pour ça, est-ce qu’ils étaient morts ? Je ne pouvais répondre à cette question. Un matin ils nous ont laissé mon frère et moi chez la nourrice, vous allez rire nous les attendons toujours. Oui, ils ne sont jamais revenus comme tous les autres soirs d’avant. Ma nourrice qui n’avait pas d’enfants a décidé de nous garder avec son mari et ils sont devenus notre papa et notre maman. Je vous vois venir d’ici, mais non on n’était pas rempli de colère. J’avais la flemme d’être en pétard continuellement. Bon c’était vrai que ça n’était pas toujours simple de dire que nos parents avaient oublié le chemin pour nous retrouver. Qu’ils auraient pu s’inspirer du Petit Poucet. Ils avaient semé des billets de 50 francs, mais quelqu’un les avait récupérés. Nos parents adoptifs étaient blancs donc il fallait toujours donner une explication. De nos parents ce que l’on savait, c’était qu’il y avait l’Afrique et les Antilles mais après qui était qui ? Personne ne pouvait répondre et surtout pas nous. Maman disait qu’ils n’ont jamais été très loquaces même avec nous, d’ailleurs je n’ai pas de souvenir de câlin avec eux. Je pense que c’était pour mieux nous préparer à la suite de notre vie.

Extrait 2 du livre

Tom fût mon premier ami sur Myspace, mais ensuite n’a plus jamais donné signe de vie. Si ce n’était pas de l’ingratitude ça ! Il a pris l’argent et s’en est allé sans même se retourner, enfoiré !!! Laisser planter des millions de potes comme ça, il fallait vraiment se dire que l’argent était plus important que nous.
Je ne sais plus à quelle saison je me suis arrêté pour « Fuck You Billy », ni même épisode. Oui j’ai dû avoir une vie et donc sortir de chez moi. D’ailleurs je ne sais même pas si elle a réussi à rencontrer Britney. Ce qu’elle faisait n’était pas comme maintenant, moi, moi et encore moi. Elle te montrait un quotidien qui te donnait envie d’aller plus loin. Bon contrairement à maintenant, je n’ai jamais vu Elixie en maillot de bain sur Instagram, Elixie avec la dernière robe de chez Prada.
Quand tu lisais ce qu’elle écrivait, tu te disais que c’était simple d’écrire mais devant la feuille rien ne sortait. Elle m’avait inspirée, elle m’avait aidée à créer un personnage qui était Hughes Green…
C’était un mixte du regretté John Hughes et John Green. C’était mon délire à moi en quelque sorte et cela passait très bien…

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