Après une vie extrêmement nourrie, riche d’enseignements, passant depuis ma naissance jusqu’au jour de mes soixante ans par tant d’épreuves positives comme négatives, épreuves de santé, épreuves sur le plan professionnel, et entrelacées d’événements merveilleux restant seuls présents à mon esprit, j’ai eu tout le bonheur de pouvoir développer un bon nombre de perceptions, de ressentis, de visualisations, de messages, de guidances.

Soit spontanément ou bien à postériori, j’ai pu revenir sur des événements de ma vie, me conduisant sans cesse à des constats éliminant toute notion de « hasard », d’opportunité, de destin. J’ai souhaité de tout cœur vous faire partager cette ligne de vie, vous permettant peut-être tout comme moi d’identifier dans vos propres expériences que ce fameux hasard n’existe pas vraiment, mais que nous vivons pleinement ce que nous pensions.

Au travers de ces quelques lignes, je vous laisse ainsi libre de transposer ou non ce vécu, le développement de nos capacités respectives à comprendre qui nous sommes, et ce, uniquement par l’observation de votre propre vécu.

Que ce livre soit votre porte-bonheur et change radicalement votre perception de la vie, de votre vie.

Bonne compréhension…

Extrait

Les chants des enfants ayant repris avec vigueur ce mardi matin, nous nous réveillons dans la plus grande plénitude et là, comme animé, je m’assieds sur le bord du lit et dis à mon épouse : Nous devons retourner à l’orphelinat de Thu Duc cet après-midi.

Mon affirmation et le ton sur lequel j’énonçais ces quelques mots tel un magnétophone ne lui laissèrent, et ce malgré sa réticence, aucune possibilité de s’y opposer.
Elle ne put qu’acquiescer sans un mot et se laisser guider.

De toute ma vie, comme chacun de nous, j’ai reçu de nombreux messages, perçus ou non, suivis ou non, mais je pense avec sincérité que ce message est le plus beau que j’ai pu recevoir, perçu clairement et suivi sans me poser la moindre question, car au bout de ce message se trouvait l’événement le plus merveilleux que nous puissions vivre.
Aux termes d’un déjeuner sommaire, nous avons enfourché nos motos en direction de l’orphelinat de Thu Duc afin d’arriver pour son ouverture. Le parcours un peu encombré ce jour-là nous conduisit à mettre plus de temps qu’à l’habitude et par conséquent à arriver plus tardivement, ce qui en soit aurait pu être dommageable ; bien au contraire, c’est ce qui devait se passer, nous permettant de voir les deux sœurs directrices se trouvant juste là, à cet instant précis où nous franchissions la porte.
Dois-je vous rappeler à quel point il était difficile de les voir et encore moins ensemble durant les neuf premiers jours de notre présence au Vietnam !

Avec des mots venus de nulle part, non préparés, d’une manière totalement détachée, je leur manifestai la nécessité pour moi de repartir le jeudi suivant afin de suivre un peu mes affaires, mais que mon épouse allait rester le temps nécessaire pour réaliser notre souhait le plus cher.