Vaincre le Crabe

De David Perrouse

Le cancer. Ce mot qui glace le sang, qui bouleverse des vies, qui ébranle des familles. Mais si ce mal insidieux semble parfois invincible, il révèle aussi, chez celles et ceux qu’il touche, des forces insoupçonnées. J’ai aujourd’hui 38 ans et tout pour être heureux (une femme merveilleuse, deux petites filles géniales, un travail agréable et même un site Web sur l’indépendance financière). Bref, tout va bien, mais ça n’a pas toujours été le cas.
Dans Vaincre le Crabe, je vous emmène au cœur de mon parcours face à cette maladie qui n’a cessé de hanter ma vie, de mon enfance marquée par le cancer de mes proches jusqu’à mes propres luttes contre deux lymphomes : Hodgkin à 22 ans et Poppema à 33 ans.

Ce livre, ce n’est pas qu’un récit. C’est un véritable dialogue avec la maladie, une introspection sur les épreuves qu’elle impose et les leçons qu’elle enseigne. Au fil des chapitres, je vous partage mes réflexions sur le rôle des proches, l’importance de l’équilibre entre le sport et l’alimentation, les méthodes douces, et même des sujets aussi universels que la vie après la mort ou la quête de sens dans l’épreuve.

Mais ce n’est pas un livre pour s’apitoyer. C’est un message d’espoir, une invitation à transformer la douleur en force et à puiser dans la difficulté pour mieux apprécier la vie. À travers mes souvenirs, mes doutes, et mes victoires, je souhaite offrir une lumière à celles et ceux qui traversent, ou accompagneront un jour, cette bataille.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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« Vaincre le crabe » : un récit poignant d’une vie marquée par la résilience et l’espoir

« Vaincre le crabe » est bien plus qu’un simple témoignage. C’est une plongée intime dans les méandres d’un combat inégal contre le cancer, cette maladie que l’on surnomme souvent le « crabe » pour son emprise insidieuse et tenace. À travers ces pages, l’auteur nous raconte son histoire, depuis les premiers souvenirs de la mort qui ont marqué son enfance, jusqu’à sa propre lutte contre deux lymphomes diagnostiqués à des âges charnières de sa vie, à 22 ans et 33 ans.
Une enfance sous le poids de la maladie
L’histoire commence dans l’ombre du deuil, avec la perte de proches emportés par le cancer. Ce regard d’enfant, témoin de la disparition progressive de ses oncles, se mêle à l’effondrement d’un adolescent confronté à l’inimaginable : la mort de sa mère. Avec des descriptions poignantes, l’auteur nous immerge dans cette période où l’innocence cède la place à une douleur brute, et où la réalité de la mortalité s’impose sans détour.
Une lutte personnelle contre l’invisible
C’est à 22 ans, alors qu’il est étudiant à Sciences-Po Lyon, que la vie bascule. Le diagnostic du lymphome de Hodgkin résonne comme un coup de tonnerre. Mais loin de se laisser abattre, l’auteur choisit de se battre. À travers des chapitres détaillés, il nous emmène dans le quotidien des traitements : la chimio qui ravage le corps mais nourrit l’espoir, la radiothérapie dont les effets s’accumulent et transforment chaque jour en défi. Les protocoles, les douleurs, les angoisses, mais aussi les petites victoires et les éclats de lumière au milieu des ténèbres sont racontés avec une honnêteté désarmante.
Un dialogue inédit avec la maladie
Dans l’un des chapitres les plus originaux de ce livre, l’auteur imagine un échange direct avec son cancer. Ce dialogue métaphorique, parfois acerbe, parfois empreint de philosophie, donne une voix à ce « crabe » qui a bouleversé sa vie. Entre confrontation et introspection, ce chapitre interroge les liens complexes entre la maladie et l’identité, et pose une question centrale : que peut-on apprendre de ce combat ?
La rémission : une seconde naissance
Après les traitements vient la rémission, ce moment tant espéré, mais aussi redouté. Comment réapprendre à vivre quand on a été confronté si tôt à la fragilité de l’existence ? Comment reconstruire une normalité quand le souvenir de la maladie plane encore, tel un spectre ? Dans ces pages, l’auteur partage ses réflexions sur la résilience, cette force intérieure qui permet de se relever malgré tout, et sur l’urgence de vivre pleinement chaque instant.
Un récit universel et inspirant
« Vaincre le crabe » n’est pas seulement l’histoire d’un homme face à la maladie. C’est une ode à la vie, à l’espoir, et à la capacité de l’être humain à surmonter l’insurmontable. Avec une plume à la fois sensible et percutante, l’auteur transporte le lecteur dans un voyage émotionnel où se mêlent douleur, humour, colère et gratitude.
Ce livre s’adresse à tous : aux malades qui cherchent des mots pour exprimer l’indicible, aux proches qui souhaitent mieux comprendre ce que traversent leurs êtres chers, et à tous ceux qui veulent réfléchir sur la vie, la mort, et les épreuves qui façonnent notre existence.
Un témoignage vibrant et authentique
Au-delà de l’histoire personnelle, « Vaincre le crabe » aborde des thématiques universelles : le deuil, la peur, le courage, et la quête de sens face à l’adversité. L’auteur, sans jamais sombrer dans le pathos, parvient à transmettre un message de résilience et d’amour pour la vie.
En fin de compte, « Vaincre le crabe » est une invitation à ne jamais baisser les bras, à puiser dans nos ressources les plus profondes pour surmonter les obstacles, et à voir dans chaque épreuve une opportunité de transformation.

Extrait du livre :

J’avais une dizaine d’années, peut-être onze. C’était une de ces journées d’hiver où le froid s’insinue dans chaque recoin, mais où la chaleur de notre maison semblait nous protéger du monde extérieur.
Pourtant, ce jour-là, quelque chose d’indéfinissable flottait dans l’air. Je l’ai vue quitter la table de façon précipitée, prétextant un banal mal de gorge. Sa voix était légèrement rauque, presque étrangère. Mais je savais. Depuis quelque temps déjà, ma mère s’isolait de plus en plus souvent dans la salle de bains. Elle fermait la porte derrière elle, verrouillait à clé, et des bruits étouffés parvenaient parfois jusqu’à moi : des quintes de toux étouffées, des râles courts et inquiétants, des sons qu’elle tentait de dissimuler. Quand elle réapparaissait, elle affichait ce sourire forcé, ce masque rassurant qu’elle portait si bien. Mais pour moi, il ne trompait personne. Ce sourire était comme un voile fragile sur une vérité bien plus sombre.
Ce jour-là, quelque chose a changé. En la voyant quitter la table avec précipitation, une intuition glaciale m’a traversé. Je n’ai pas réfléchi. Mon cœur battait déjà plus vite alors que je me levais pour la suivre. La porte de la salle de bains s’était refermée avec un léger claquement. J’ai attendu quelques secondes, peut-être une minute. Mon regard fixé sur cette porte fermée semblait espérer qu’elle se rouvre et qu’elle en sorte comme si de rien n’était. Mais cette fois, l’attente était insupportable. Poussé par une force que je ne comprenais pas encore, j’ai tendu la main vers la poignée.
Quand je suis entré, je me suis figé net. L’odeur m’a pris à la gorge. C’était un mélange étrange, presque écœurant, de métal, de médicaments et d’un arrière-goût de quelque chose que je ne pouvais pas nommer. Une odeur de souffrance. Mon regard a balayé la pièce, tentant de comprendre, de trouver un sens à ce que je voyais. Sur le rebord du lavabo, une serviette froissée était posée négligemment. Elle portait des taches sombres, presque noires, mal effacées. Mon souffle s’est coupé.
Je n’avais jamais vu ma mère laisser quoi que ce soit en désordre. C’était un détail qui, en d’autres circonstances, aurait pu passer inaperçu. Mais ce jour-là, c’était comme un signal d’alarme.
Puis, mon regard a suivi une série de petites gouttes rouges, éparpillées sur le carrelage immaculé de la salle de bains. Des gouttes qui semblaient raconter une histoire que je refusais d’entendre.
Du sang.
Mon cœur s’est serré avec une force que je n’avais jamais connue. C’était comme si une main invisible avait attrapé mon âme et l’avait tordue. Une douleur sourde, profonde, un mélange de peur et de désespoir. Je me suis accroupi, mes genoux touchant presque le sol froid, comme pour m’approcher de ces gouttes. Je voulais croire que ce n’était rien, qu’il s’agissait d’un détail insignifiant, une maladresse. Mais au fond de moi, je savais. Ce n’était pas anodin. Ce sang, craché par ma mère, était la preuve tangible que quelque chose n’allait pas.
Mes mains tremblaient légèrement alors que je fixais cette scène. La vue de ce sang me frappait comme un coup de massue. Tout mon corps semblait paralysé, incapable de réagir, comme si le monde s’était soudain arrêté. Les secondes passaient, interminables, et une multitude de pensées confuses s’entrechoquaient dans ma tête. Et si elle était gravement malade ? Et si elle ne guérissait pas ? Je voulais hurler, pleurer, demander des réponses. Mais aucun son ne sortait de ma bouche.
Dans ce moment suspendu, tout a changé. Ce n’était plus seulement de la peur, c’était de l’effroi pur, brut, qui m’envahissait comme une vague déferlante. Un effroi qui m’écrasait, qui me volait une partie de mon innocence. Je savais que ma mère était malade, gravement malade, mais mon esprit d’enfant refusait de le concevoir pleinement. Je me retrouvais face à une réalité crue, brutale, que je n’étais pas prêt à affronter.
J’ai relevé les yeux vers le miroir au-dessus du lavabo. Le reflet de la pièce semblait déformé, comme si même la lumière hésitait à éclairer cette vérité. Cette salle de bains, qui avait toujours été un endroit banal, un refuge parfois, était devenue le théâtre de ma première confrontation avec la fragilité de la vie. C’était là, devant moi, impossible à ignorer. Je me sentais impuissant, minuscule face à cette situation qui me dépassait totalement.
Et pourtant, au milieu de cet effondrement intérieur, une autre émotion est née. Une sorte de détermination silencieuse. Une promesse que je me faisais, sans vraiment en comprendre les termes. Je ne pouvais pas changer ce qui se passait, mais je savais que je devais être là. Pour elle. Même si je ne savais pas encore comment.
Ce jour-là, quelque chose en moi s’est brisé. Mais quelque chose d’autre s’est aussi construit. Une lucidité, une force que je ne m’étais jamais soupçonnée. Ce n’était que le début d’un long chemin, mais dans ce moment précis, je l’ignorais encore. Tout ce que je savais, c’était que rien ne serait plus jamais pareil.

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