L’année 2024 a été pour moi, une lente descente en enfer. Ce qui m’a fait tenir fut l’écriture, salvatrice, thérapeutique. J’écrivais mon combat intérieur, mes doutes, mes avancées, mes errements, mes espoirs.

Sans complaisance aucune.

C’est l’histoire d’une résilience, d’une quête d’un avenir meilleur et juste duquel je serais le personnage principal. J’ose enfin casser les barrières qui m’entravaient et aller plus loin que ce qui était prévu pour moi.

Le combat, car c’en est un, n’est pas terminé, mais je commence à voir un rai de lumière au bout du tunnel.J’aimerais partager avec vous ce bout de chemin ainsi que ma renaissance. Et vous montrer que oui, tout est possible, y compris le meilleur !

D’être publiée et lue serait juste la récompense ultime de tous les efforts et sacrifices consentis cette année. Me ferez-vous l’honneur de m’accompagner et me soutenir dans ce beau projet ?

Extrait

« Alors je fais, j’avance, mais il y a des jours où je recule, il faut bien le dire. Il y a des jours où c’est terriblement difficile de mettre un pied devant l’autre. Où je déteste le jour qui vient de passer et je crains celui qui arrive. Peut-être parce que je ne sais pas où je vais. Je ne sais véritablement pas de quoi mon lendemain sera fait. Et pourtant, je veux qu’il soit différent. Je cherche désespérément la lumière au bout du tunnel… Je n’ai aucune visibilité sur mon avenir, je ne contrôle pas grand-chose et je suis totalement sortie de ma zone de confort, depuis un moment déjà. Dans un bon jour, je dirai « cool, tout est possible, à moi d’écrire la plus belle partie de ma vie » et dans un jour chagrin, je dis, « c’est trop dur, à quoi bon, je n’y arriverai pas ». Je mets alors toute mon énergie à imaginer ce qui va mal se passer, que non, je n’aurais jamais une vie meilleure telle que je la souhaite. L’expression « on sait ce qu’on a, mais on ne sait pas ce qu’on aura » prend tout son sens. Et je déteste être dans cet état d’esprit, je déteste me plaindre et me lamenter, ce n’est pas moi ! Je me demande alors à qui je peux parler de mon profond découragement, de mon abattement. À ma sœur, à mon amie Laurence, à Marie ?

Non, à personne, c’est trop personnel. Il s’agit de mon âme, de mes tripes, de mes émotions qui me submergent, de mes larmes, de ma faiblesse, de mes interrogations si nombreuses. C’est mon cheminement, intime, secret. C’est ma quête personnelle, tellement ardue que je me demande si ce n’est pas plutôt mon chemin de croix. Je sais que je suis à la croisée des chemins, je sais que je dois me battre pour arriver à la lumière. C’est le moment d’éprouver mon mental, ma capacité à me transcender. Maintenant. Personne d’autre que moi n’en ai pas, à ce point, conscience. Je ne veux pas me décevoir encore. Cette fois, je veux rêver grand et agir grand !

Bien sûr, en avançant, j’ai laissé des plumes et tout n’est pas réglé, loin s’en faut. La liberté est un luxe, elle a un prix. À nous de décider ce qu’on est prêt à payer. Chacun a sa propre réponse. Et d’ailleurs, la réponse ne jaillit pas forcément spontanément ! Moi, j’y réfléchis encore…. »