SYSTORIUS. L’énigme de la Rose Noire.

Ancien libraire, spécialisé dans le « livre rare », je suis passionné de littérature ésotérique et de textes à clé. J’ai publié deux romans et plusieurs ouvrages concernant les arcanes du monde de l’imprimerie et de la bibliophilie.
Pourquoi avoir écrit ce livre ? Il me tenait à cœur de construire un univers particulier autour d’un ouvrage ancien datant de 1490 et de révéler, bien des siècles après, son « histoire », ses péripéties et ses répercussions occultes dans le monde d’aujourd’hui…

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Projet abouti !

Systorius est un roman à thème. Le sujet principal concerne le Savoir caché dans un livre qui traverse les siècles. Sans lecteur ! Seulement quelques personnes membres d’une société occulte, la Rose Noire, qui ont accès au contenu gardé secret. Le Systorius, renferme un « objet » qui a disparu et cette recherche, voire cette quête, évoque la difficulté de la perception humaine face à l’entendement du monde.
L’originalité de ce roman consiste entre le contenu d’un livre datant du XVe et les recherches désespérées des personnages pour comprendre le sens caché de cet ouvrage.

Malgré un titre intrigant, Systorius a de grandes chances de plaire aux lecteurs avides d’histoires mystérieuses et à rebondissements. Un souci du détail et de grandes descriptions mêlant fraîcheur et dureté. On ressent, à mon avis, une passion pour l’histoire des livres, mais aussi une analyse psychologique des personnages.

Extrait

Sonia d’un pas décidé poussa la porte de la librairie. La petite clochette tintinnabula. Maximilien était perché sur le dessus d’une échelle, sa tête frottant le plafond. Un livre sous le bras, l’autre à la main, il était perdu dans l’art du rangement, qui chez les libraires en ancien, est une tâche des plus difficiles ! Elle toussota. Le vieux libraire se raidit et descendit l’escabeau avec l’agilité d’un jeune enfant. Il serra la main de Sonia. Puis, son regard perçant dévisagea la jeune femme. Les premiers mots de Sonia furent de présenter le bristol à Dussare avec un sourire avenant. Elle dit simplement « Je suis la fille de Viktor Roëlland ». Alors, le libraire rehaussa ses lunettes, fit une moue dubitative et dit :
— Que puis-je faire pour vous ?
— J’ai un service à vous demander, murmura la jeune femme un peu gênée. Je suis dans l’embarras et aimerais avoir votre sentiment sur un ouvrage qui me parait bizarre.
— Tiens, tiens, fit Dussare, se frottant énergiquement les deux mains.
— Figurez-vous que, suite à l’ouverture du testament de mon père, le notaire m’a donné ce livre. Il figurait à l’inventaire.
Sonia cherchait à extraire de son sac le livre, quand la porte du magasin s’ouvrit d’une façon si violente que la clochette carillonna sauvagement.
Un grand gaillard entra. C’était le docteur Olivier Mérian, chirurgien à la clinique Ambroise Paré. La cinquantaine, le crâne chauve et luisant, un visage fin. Il s’engouffra dans la librairie en faisant de grands gestes. « Devinez ce que je vous apporte ! » brailla le chirurgien, excité par l’idée de son présent. Il tenait dans sa main un petit paquet enveloppé d’une simple feuille de papier kraft.
Dussare s’approcha afin d’examiner la chose. Il eut le temps de jeter un coup d’œil narquois à sa cliente.
Comme un conseil de prudence.
Le médecin ouvrit fébrilement le paquet et, non sans horreur, en sortit un doigt. Plus exactement il s’agissait d’un index de la main droite.
« Voilà ! fit le chirurgien avec superbe. C’est le doigt de l’académicien Thibaud de Ruther. Figurez-vous, je l’ai opéré en urgence ce matin aux aurores pour une blessure. Le pauvre type s’était fait broyer la main par un berger allemand alors qu’il promenait tranquillement son King Charles. Il a perdu le pouce et celui-ci, fit-il tranquillement, en désignant du menton l’index posé sur une compresse de gaze. Alors, j’ai pensé à vous, Dussare ! Pour votre collection. Un index d’académicien ça ne court pas les rues. N’est-ce pas ? »
Sonia ne dit rien, surprise devant un aplomb aussi macabre.
Dussare saisit le doigt avec une retenue prudente et le présenta à la lumière de la lampe. C’était un bel index. Coupé net à la phalange proximale. Ce doigt était fin et élégant. Malgré sa teinte blanchâtre, la couche des tissus était propre et l’ongle, finement entretenu et taillé, avait belle allure. C’était un doigt d’intellectuel ! D’ailleurs son propriétaire, qui, fort d’une cinquantaine de romans et d’essais historiques, était un habitué des plateaux de télévisions et créateur de la célèbre émission « Kultur Klub ».

  • Les étapes de création

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