J’ai retrouvé ma plume et mon bloc de papier il y a 2 ans (comme quoi la vie est quelquefois surprenante), le destin a remis sur mon chemin une personne qui avait compté pour moi à une certaine époque de mon existence, j’avais une petite vingtaine d’années et la musique ponctuait ma vie comme la sienne. Écrire est revenu tout naturellement et spontanément au fil des jours grâce à nos partages de mots et de notes, c’est grisant de retrouver un passé bienveillant qui booste la création et la dopamine.

Le thème de ce recueil est un ensemble de poèmes libres, le retour de la musique dans ma vie. Un condensé d’émotions et de ressenti. Les mots se sont envolés les uns après les autres, mélangés aux notes d’un piano. Comment évoquer cette amitié « amoureuse » qui réapparaît comme un boomerang et qui a bousculé mon quotidien ? Comment oser mettre en page ses sentiments, ses joies, ses déceptions… comment oser, au crépuscule de sa vie là où nos cheveux ont blanchi, prouver encore que l’on existe et que l’on résiste…. Et bien, j’ai osé raconter et assumer avec des mots à votre portée tout ce que j’ai couché sur le papier… à vous d’en démêler le rêve ou la réalité…. En participant bien sûr à la création de ce 1er recueil intitulé Les 100 poèmes de Mich’Ailes.

J’y raconte mes fausses notes, c’est l’envers du décor, mais cela fait partie de la vie. D’ailleurs, cette muse est toujours omniprésente. Ce recueil est plus destiné, je dirais, à des lectrices avec ou sans cheveux blancs, et si les hommes sont intéressés, ils seront les bienvenus. Pour le meilleur à venir (l’avenir), je parle aussi du temps, des saisons, de l’état de la planète, des pages du temps qui passent, de notre destin, des conflits, de tout et de rien, de mes voyages et de la musique. J’ai osé ce dernier défi en clin d’œil à ma vie, à ma famille, à mes amis.

Personnellement, faire un petit retour en arrière peut faire du bien, même si les souvenirs sont loin, ils ne sont jamais éteints. Facile à lire, il se peut que je vous étonne sans en avoir fait des tonnes, ce ne sera pas trop monotone.

Et pour terminer, j’emprunte cette citation de Robert Sabatier qui résume très bien mon état d’esprit quand j’écris avec mon âme et mon cœur en toute sincérité : « Écrire c’est lire en soi pour écrire en l’autre. »