1914 – 1918 : batailles et campagnes méconnues

Historien de formation et passionné d’Histoire militaire, j’ai mené, durant trois ans, une exploration des fronts méconnus de la Grande Guerre. Après diffusion de mes recherches pour le blog « Acier et tranchées », j’ai entrepris la rédaction de cet ouvrage.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !

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De la Grande Guerre, le grand public – français notamment – conserve une vision concentrée sur la souffrance des poilus dans leurs tranchées, avec cette idée que le conflit ne s’est caractérisé que par des combats de position. Or, les fronts méconnus de Russie et du Moyen-Orient nous montrent que la Guerre de mouvement ne s’est jamais arrêtée. Et, selon le front, les belligérants – français et britanniques notamment – ont su s’adapter aux nouvelles données d’une guerre qui devenait plus technique et technologique.
Ce livre opte pour une étude de batailles et campagnes de la Grande Guerre sous des angles plus stratégiques et techniques. L’idée de fond est d’inciter le lecteur à « sortir des tranchées » pour se lancer dans une exploration de plusieurs fronts de la Première Guerre mondiale. Et apporter un éclairage différent dans une optique de vulgarisation.

« Pour intoxiquer les Turcs, les Britanniques font croire à des préparatifs à Chypre. Il est vrai qu’à ce moment, von Falkenhayn envisage l’éventualité d’un débarquement britannique sur Alexandrette. Du coup, le renseignement de l’EFF abreuve les Germano-Turcs d’un flot de faux messages radio. Ils engagent même des dockers à Chypre pour faire croire à d’importants préparatifs aux espions ennemis. Seulement, les Ottomans ne tombent pas dans le panneau. Mais Meinertzheigen a un meilleur tour dans son sac. Il établit de faux documents et de faux plans d’opération. Et ceux-ci sont “malencontreusement” abandonnés aux Turcs durant une patrouille. Et la ruse marche à plein. Les faux plans indiquent que les Britanniques tenteront de forcer le secteur de Gaza, alors que le vrai objectif de percée est Beersheba. Du coup, les VIIIe et VIIe Armées turques (commandées par von Kressenstein et Fevzi Çakmak) se positionnent entre Gaza et Beersheba face aux XXe et XXIe Corps britanniques. Von Falkenhayn y envoie également des éléments du “Yildirim”, avec mitrailleuses et lance-grenades. Mais ni les Turcs ni les Allemands ne voient venir la manœuvre de la cavalerie. Pire, à la veille de l’offensive britannique, la majeure partie des troupes ottomanes sont encore en plein déploiement. D’autre part, les unités turques ne sont pas au mieux de leur forme. Ainsi, la 27e Division turque ne compte que 4 400 hommes, quoique bien appuyée avec 60 mitrailleuses et 28 canons de campagne. Et comme l’a montré l’historien britannique spécialiste de l’Armée ottomane Edward Erickson, la 20e Division qui arrive vers le front compte théoriquement 10 000 hommes. Mais le 31 octobre, ils n’en arrivent que 4 634, 19 % étant malades et 24 % “portés disparus”, pour ne pas dire déserteurs.

La troisième Bataille de Gaza démarre dans la matinée du 31 octobre par un intense bombardement d’artillerie sur les défenses de la ville. Ensuite, les fantassins de 2 divisions avancent 30 mètres derrière le rideau de feu. Si la Cote 1070 tombe, la résistance turque se durcit. Mais comme l’ont prévu les Britanniques, Izzmet Bey envoie des réserves contre l’infanterie et néglige Beersheba. Or, pendant ce temps, les Horsemen du Desert Mounted Corps de Chauvel effectuent leur marche d’approche sur Beersheba en profitant du couvert nocturne.
En fin de matinée, les Cavaliers de l’ANZAC sont en vue de Beersheba. Chauvel lance alors sa cavalerie qui déborde les positions turques. Les 5 th et 7 th Australian Light Horse Regiments repoussent la 3e Division de Cavalerie ottomane au nord de Beersheba, tandis que les Cavaliers néo-zélandais, soutenus par le 6th Australian Light Horse attaquent la colline de Tel es-Sabe. Mais la position est tenue par des Turcs bien positionnés dans des abris. La New Zealand Mounted Brigade doit combattre toute la journée pour faire tomber Tal es-Sabe. Dans la foulée, les 4 th et 12 th Australian Light Horse Regiments chargent vers l’intérieur de la ville sous le tir des mitrailleuses ottomanes. Mais les Cavaliers australiens mettent pied à terre et nettoient les tranchées ennemies en engageant de violents corps-à-corps à la baïonnette. Beersheba tombe aux mains des Australiens avec son ravitaillement en eau.
Mais les Turcs résistent avec acharnement, si bien que les Britanniques laissent la VIIe Armée turque se replier. Très vite, Çakmak et ses collègues se montrent critiques quant à l’action de von Kressenstein, contraignant von Falkenhayn à le relever de son commandement. Le 1er novembre, les Britanniques déclenchent leur attaque sur Gaza. 15 000 obus sont tirés par les artilleurs de Sa Majesté. Accrochés autour de leurs points fortifiés, les Turcs se battent avec acharnement. Mais craignant une percée britannique, leurs généraux envoient leurs réserves au combat, dégarnissant la ligne couvrant Hébron. Le 6 novembre, les Britanniques percent entre Hereira et Tel es-Sheria. En revanche, autour de Beersheba, les Turcs résistent encore. En revanche, ils constatent que tenir Gaza devient impossible et optent pour le repli. Ils sont aussitôt talonnés par l’ANZAC Mounted Division et l’Australian Mounted Division, lesquelles prennent Ramla, Lidda et Jaffa en Palestine. »

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