Ce livre est né d’un drame concernant l’assassinat brutal de mon fils, sur l’île Maurice, alors jeune soldat de l’armée de l’air française.

À travers ce récit, j’exprime la douleur d’un père confronté à l’injustice, à l’abandon des autorités françaises, et à l’indifférence de la justice mauricienne qui a décidé sans aucune raison apparente de classer l’affaire comme étant un suicide.
À TRAVERS LES MÉANDRES DE LA VIE n’est pas seulement un témoignage intime : C’est un cri d’alerte, une douleur, un sentiment d’abandon, un appel à la mémoire et à la dignité humaine.
Son originalité réside dans la sincérité nue de l’écriture, dans cette volonté de donner une voix à ceux qu’on refuse d’entendre. Ce livre s’adresse à tous : Parents, citoyens, lecteurs sensibles, aux journalistes, aux questions de vérité, de justice et de résilience. Il est même adressé à des chaines de télévision qui souhaiteraient réaliser un documentaire.

Comprenez : il y a des assassins en liberté, une justice à 2 vitesses, Je veux que l’enquête soit réouverte. le livre s’inspire de la réalité brute, mais aspire à éveiller les consciences, à briser les silences. Soutenir sa publication, c’est participer à un devoir de mémoire, et refuser que l’on puisse tuer deux fois : par le crime, puis par l’oubli.

RÉSUMÉ DU LIVRE :

Bonjour, Le 16 juillet 2016, mon fils, un soldat français, a été assassiné. Il était venu en visite surprise à l’île Maurice, pour partager un moment de bonheur en famille, mais cet instant de joie s’est brutalement transformé en un drame irréparable. Ce jour-là, le destin m’a volé une partie de mon âme. D’abord disparu, son corps a été retrouvé quatorze jours plus tard, écrasé par l’oubli, au bas d’une falaise. Et ce n’est pas simplement la perte de mon fils qui m’a dévasté. C’est la manière dont la justice a traité sa disparition, comme si sa vie n’avait pas compté.

Extrait du livre :

Ceux qui occupent les sommets, qui détiennent le pouvoir, ou du moins une partie de celui-ci, imposent un contrôle sans égard, une domination excessive sur les vies de leurs concitoyens. Ce pouvoir, démesuré et dénué de scrupules, engendre des abus innommables et des discriminations systémiques. Il crée un système dans lequel l’individu n’est plus qu’un pion, une pièce insignifiante soumise aux caprices des élites. Ce genre de structure, viciée par l’injustice et l’arrogance des puissants, déchire lentement et silencieusement la société. Il est l’artisan de la douleur et de la souffrance qui frappe le peuple mauricien, l’empêchant de respirer, l’étouffant dans un climat d’oppression.
« Le peuple sait, mais le peuple demeure muet. Il vit dans la douleur de sa conscience, mais n’ose exprimer ce qu’il ressent, enfermé dans ce silence imposé. Un sentiment d’impuissance grandit en lui, un poids qui le paralyse. Il s’abstient de tout commentaire, de toute révolte. Surtout ceux qui se trouvent en bas de l’échelle sociale, les plus vulnérables, les plus démunis. Ils subissent les injustices sans jamais pouvoir s’élever, se rebeller. Ils n’ont d’autre option que de se taire, car tout mot, toute tentative de résistance semble vouée à l’échec face à la force écrasante et intimidante du pouvoir. »
Mais voilà la vérité qui déchire l’âme : Ce crime, aussi tragique soit-il, semble bénéficier aux criminels eux-mêmes. Le système, défaillant et corrompu, leur ouvre une porte d’impunité. Ils errent dans l’ombre, sans crainte, libres de leurs actes. Comment accepter, comment supporter, que ces êtres sans scrupules continuent à errer, intouchés, impunis ? Chaque jour qui passe sans que justice ne soit rendue est un affront, une humiliation pour les innocents. Il est insupportable de voir ces criminels courir encore, se jouer de la loi, du respect humain, comme si leur crime n’avait aucune conséquence.
Une enquête mal conduite, mal orientée, est un terreau fertile pour encourager les plus méprisants à continuer leurs atrocités. Elle leur envoie un message clair : Leurs actes ne seront pas jugés, leur violence restera sans réponse. C’est un encouragement silencieux mais redoutable à poursuivre la cruauté, à tuer sans raison, sans conscience, comme si la vie humaine n’avait plus aucune valeur.