Mon histoire est un roman fantasy. Il est original car il sort tout droit de mon esprit farfelu. Il raconte l’histoire d’Aérin, une jeune femme mal dans sa vie qui va voir ses certitudes chamboulées. L’apparition d’hommes au physique étrange et au capacités incroyables la forcent à changer ses perceptions. Elle découvre qu’elle n’est pas seulement une fille insignifiante et solitaire comme elle l’a toujours cru.
Participer à la création d’un ouvrage serait, pour moi, la réalisation d’un rêve. Aérin est un mélange de toutes les « moi » que j’ai été durant ma vie et son histoire va, j’en suis sûre, vous faire réfléchir, sourire, rager, stresser mais elle ne vous laissera surement pas indifférent.
La thérapie par les mots, vous connaissez ? 😉

Extrait

Je le supplie d’arrêter, je le supplie de me prendre à la place de Romy, je tente de courir vers elle tandis que je l’entends hurler sous la torture. Ils sont en train de l’écarteler. Des bras musclés me retiennent, je me cabre mais je suis trop faible.
— Arrêteeeeeez! Prenez-moi, prenez-moi, laissez là, prenez-moi à sa place, hurlé-je.

Je n’entends rien que les cris de Romy, je ne vois que cette roue, qui tourne et qui étire de plus en plus mon amie. Ils ont aussi mis une corde autour de sa taille, les enfoirés!
Les cris de détresse et de souffrance de mon amie sont insupportables à entendre. Gorthol se délecte du spectacle, il semble presque ému de voir qu’il a réussi à me briser.
J’arrête de hurler quand un morceau de chair sanguinolent atterrit sur ma joue, me faisant sursauter. Mon regard se fige à la vue de ce qu’il reste de la douce Romy, Romy qui a un mari, un bébé… Je tombe à genoux, la bouche ouverte en un cri silencieux, des sanglots muets secouent mon corps figé. Puis je me tourne pour vomir.

Quand je relève le visage, je regarde d’abord la foule, je mémorise chaque visage. Je regarde ce qu’il reste du corps de ma Romy. Quand mes yeux se posent sur les Valaravkar, ils ont le bon sens de frémir, je regarde les deux femmes dans les yeux, je fixe Nômin, et enfin, je m’approche de Gorthol si près, que lui-même paraît surpris.
Ma voix est cassée d’avoir tant crié quand je lui fais une promesse:

— La prochaine fois que tu me verras de si près, ce sera la dernière fois que tu ouvriras les yeux.

Il ne bronche pas, même quand il voit un demi-sourire aliéné se dessiner sur mon visage.