Mon livre a pour thème, la croyance pour la vie ailleurs. Son originalité est que c’est un livre fantastique mais qui se passe sur Terre. Participer à la création de ce livre est pour moi très important, c’est un rêve qui se réalise. Ce livre est dans ma tête depuis mon adolescence, il a vécu plein de remaniement avant de trouver son point final il y a quelques semaines. Écrire est pour moi thérapeutique. Mon livre n’est pas qu’un livre qui parle d’extraterrestre, il aborde aussi des sujets difficiles de la vie de tous les jours. Si je devais donner un âge requis pour le lire, ça ne serait pas avant dix-sept ans, l’âge des protagonistes.
Je me suis inspirée de ma vie, de mon enfance, de mon adolescence, de mon vécu. Les personnages représentent pour certains des personnes que j’ai pu connaitre dans ma vie et qui ont eu un impact.

Extrait

« — Hey ho ! Je te parle ! relança Séléna tout en évitant de garder le regard de Nathan trop longtemps.
— Oui, oui, je sais, mais je ne trouve pas quoi te dire.
Séléna fronça les sourcils.
— Deux fois en moins de vingt-quatre heures que tu t’excuses. Je voudrais connaitre la raison s’il te plait.
— Je pense que tu sais pourquoi, sinon tu ne serais pas aussi sûre de toi à me crier dessus non ? Je te signale qu’il y a vingt-quatre heures encore on aurait cru que tu étais une brebis égarée…
— Je ne crie pas, et je ne comprends rien, Nathan, explique-moi. Se calma Séléna.
— Tu as remarqué que parfois tu ne peux t’empêcher de dire la vérité.
— Quand tu es dans les parages oui, pourquoi ? Tu as une espèce d’huile essentielle dans ta poche pour mettre les gens dans l’embarras ?
— C’est vraiment la première chose qui t’est venue à l’esprit ? demanda Nathan.
Séléna baissa la tête, depuis le début de cette conversation avec le jeune homme, elle n’avait plus de difficulté à soutenir le regard, mais là le souci c’est qu’elle avait peur de se sentir absurde en lui déclarant ce à quoi elle avait songé initialement. Plus ridicule qu’une histoire d’huiles essentielles.
— Tu peux me mentir à moi, c’est juste quand je suis à 1-2 mètres maximum que tu ne peux mentir aux autres. Mais moi tu peux si tu veux. Mais je sais que ce n’est pas à ça que tu as pensé au départ. Sinon on n’aurait pas cette conversation. Sinon tu ne serais pas victime de cette expérience inhabituelle.
Séléna secoua la tête, elle ne savait plus quoi faire, elle était totalement désemparée. Elle ne pouvait pas penser que ce qu’elle imaginait puisse être vrai. Ça n’existait que dans les livres ou dans les films. »