Bertrand du Guesclin en Espagne 1365 – 1369
Je suis un passionné de la guerre de Cent Ans. Dès ma mise à la retraite, j’ai décidé de m’investir plus sur cette période et créé ma chaine Youtube afin de partager ma passion:
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Je me suis arrêté sur un personnage emblématique du XIVe siècle: Bertrand du Guesclin. Pour écrire ce roman historique sur une partie de la vie de ce militaire dans l’âme (1365-1369) et de son mentor, Charles V Le Sage, roi de France, je me suis inspiré des œuvres des historiens du moment et ceux du XVIIIe, du XIXe et du XXe siècle.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

Après le désastreux traité de Brétigny de 1360, Édouard III, roi d’Angleterre, licencie son armée constituée, en majeure partie, de mercenaires. Ils ne rentrent pas dans leurs foyers et restent en France. Ils ravagent les villes et les campagnes. Ils tuent, pillent et violent les femmes. Charles V, roi de France, cherche par tous les moyens à les expulser hors de son royaume. Parmi toutes les propositions, une retient son attention : une croisade en Espagne. Mais, il leur faut un chef aguerri.
Ce sera Bertrand du Guesclin. Ce petit noble breton, auréolé de gloire, faillira temporairement à sa mission. Avant de combattre les Maures, il choisira de défendre les intérêts de Henri Trastamare, l’altruiste, contre son demi-frère Pierre Ier, le cruel, pour la couronne de Castille et de Léon. Le chemin sera semé d’embûches, de défaites, de victoires et de chasses à l’homme. Finalement, la bienveillance gagnera sur la barbarie.
Extrait de Bertrand du Guesclin en Espagne 1365 – 1369 par Jean-Michel Confaits :
“Le siège de Magallón Bertrand du Guesclin passe devant la forteresse sans l’attaquer et plante son campement autour de la ville, assez loin des tirs d’arbalètes. Puis, il envoie le comte parlementer avec le capitaine du fort. Celui-ci l’interpelle ainsi.
— Sire de Trastamare, que faites-vous ici ? Que souhaitez-vous ?
— Capitaine ! Je vous demande de m’ouvrir vos portes, car je suis le vrai roi de Castille.
— Retournez d’où vous venez ! Vous n’avez droit à rien ici, je ne vous obéirai pas. Je préfère mourir sur ces murailles plutôt que de vous ouvrir mes portes.
— Par ma foi, vous serez responsable du désastre à venir. Nous ne partirons pas tant qu’il restera une personne en vie. Juifs et sarrasins seront passés par le fil de nos épées. Bertrand du Guesclin en a juré….
Il s’adresse à ses capitaines.
— Hugues ! Prépare tes archers et tes arbalétriers. Olivier ! En regardant son frère, prépare-moi des fascines et coupe-moi des troncs d’arbres et rapporte-moi des pierres pour combler les fossés des remparts de la ville. Maréchal, préparez les bannières et les pennons, nous allons attaquer le fort.
Sonneries et trompettes sonnent. Les chefs sont à la tête de leur compagnie, pennons et bannières levés. Bertrand du Guesclin partage son armée en trois compagnies. La première, constituée d’Anglais et d’Aragonais, est commandée par Hugues Calveley, Gauthier Huet et son frère Josse. Le deuxième bataillon, composé de Bretons et de Français dont des Picards de Guillaume Boitel, est dirigée par Bertrand du Guesclin, Alain de la Houssaye et Olivier de Mauny.La troisième unité formée d’Espagnols est encadrée par le comte de Trastamare. L’attaque est sonnée. Olivier du Guesclin et ses hommes comblent les fossés du château. Ils sont protégés par des mantelets et un flot incessant les flèches des archers et les traits des arbalétriers de leurs compagnons. Les assiégés ne peuvent pas ajuster leur tir. Ils se protègent derrière les créneaux du chemin de ronde. Les Picards de la compagnie de Guillaume Boitel installent les échelles, lancent les grappins et montent avec piques et houes en main. Les assiégés jettent des quantités de poix, d’eau bouillante, de meubles en bois sur les premiers assaillants. Ils jettent des chausse-trapes (1) au pied des murailles pour gêner la montée des Français. Les femmes et les enfants remplissent les poches des pierrières de cailloux ou de boulets et actionnent les balanciers. La bataille est rude. Ils sont submergés par les flots incessants de traits et de flèches. Pendant que les combats font rage, Bertrand du Guesclin ordonne d’ouvrir une brèche dans une muraille. Les sapeurs, protégés par des chats (2) recouverts de bois, minent les remparts. En moins d’une heure, une fente est percée. Le passage donne l’accès à deux hommes de front. Aussitôt, Bertrand du Guesclin s’y jette, accompagné de ses Bretons, hache et épée en main.
Dans la cour, les assiégés voyant la bannière à l’aigle bicéphale du chef breton sur la plus haute tour des remparts s’effraient et se réfugient dans le château. Maintenant, la soldatesque s’éparpille dans toute la ville. Larges ou étroites, toutes les rues sont foulées par une multitude de guerriers avides de sang et d’argent. Sur leurs chemins, Juifs et mahométans sont massacrés. Les chrétiens sont épargnés. On pille, on tue à tout-va. Le château résiste. Du haut de son donjon, le gouverneur voit le sang coulé dans les rues. Il décide de parler au général. Bertrand du Guesclin arrive au pied des remparts de la forteresse. Le gouverneur lui dit.
— Messire, je vous demande d’arrêter ses massacres et je me rendrai à discrétion.
— J’accepte votre sage décision…
1 La chausse-trape est composée d’un ensemble de quatre pointes, disposées selon les quatre sommets d’un tétraèdre régulier
2 Un chat est, au Moyen Âge, une machine de siège constituée d’un châssis généralement porté sur roues et recouvert
de bois, de peaux mouillées ou de métal.”
Contreparties
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Les étapes de la création
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