Casse-toi !

Mathieu Pennella, je suis un journaliste et un écrivain qui voyage autour du monde pour faire des reportages sur les arts martiaux et les traditions anciennes impliquants la violence à l’image du Takanakuy, une tradition péruvienne où les habitants d’une région reculée s’affrontent en combat singulier autour du jour de Noël pour résoudre les conflits (amoureux, fonciers etc.). L’écriture a toujours fait partie de ma vie que ce soit par l’écriture d’articles, de documentaires ou de livres. Le but est toujours le même : traduire des concepts, les rendre intelligibles afin de mieux comprendre le fonctionnement de nos instincts, de notre esprit.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Que se passerait-il s’il vous était possible de discuter avec votre « Vous » du passé ? Que se passerait-il si vous lui présentiez votre vie et qu’elle n’était pas en adéquation avec ses attentes d’adolescent ? Qu’il vous jugeait, vous incriminait de ne pas avoir vécu la vie qu’il aurait voulu ?
Le roman « Casse-toi ! » est une réponse possible à ce cas de figure. Une confrontation entre génération : les attentes d’un futur romanesque d’un adolescent ou d’un jeune adulte, face à une réalité plus… « normale ». A dire vrai, ce roman, aurait pu être ma vie. Je me suis réellement laissé un message pour me dire de tout quitter afin de voyager.

Il fut un temps où l’humanité devait se battre pour survivre, chasser, cueillir, cultiver la terre, avec le risque de ne pas réussir à produire ce dont elle avait besoin. Avec l’avènement de l’ère industrielle, puis la globalisation du monde (en occident particulièrement), l’humanité est passée d’actions menées par « nécessité », à des actions guidées par le « sens ».

A l’heure où ton avenir est soumis directement à ta force de travail (tu dois chasser, cultiver, etc.), tu n’as ni le temps, ni la possibilité de réfléchir sur le bien-fondé de ce que tu fais. Aujourd’hui que notre avenir est « assuré » à moyen terme, dans une société où les services ont pris le pas, les humains se posent la question de la raison d’être de leur travail : « Pourquoi est-ce que je travaille ? Est-ce que mon travail est utile ? Dans quelle mesure ? ». Le personnage principal du roman, se voit confronté à ces questions existentielles.

Au regard de la période que nous venons de — crise sanitaire, de guerre aux portes de l’Europe —, il est devenu flagrant que nos métiers n’ont pas tous la même valeur sociétale.
Cette réalité s’impose particulièrement aux générations dite « Y » et celles qui suivent. Pour les 15 à 40 ans, la prise de conscience du « métro-boulot-dodo » terrorise.
Que choisir alors ? Dire à son jeune « soi » : désolé mon grand pour tous les rêves utopiques que tu avais, je suis devenu un adulte, il faut que j’avance, que je trouve chaussure à mon pied, une maison, que je fasse de l’argent… Ou alors : tu as raison, laissons tout tomber pour réaliser nos rêves, faisons quelque chose qui a du sens, revenons au vrai goût des choses.

Faites votre choix camarade !

RÉSUMÉ DU ROMAN 

Mathieu vit une vie tout à fait normale avec Sophia, la femme qu’il aime : dans son appartement parisien ni trop grand ni trop petit, dans son travail auquel il s’est habitué, aux côtés de ses amis, dans sa salle d’escalade, ou encore en s’engageant toutes les semaines auprès d’une association qui vient en aide aux sans abris… Pourtant, lors d’une matinée comme les autres, il voit un message s’afficher sur son calendrier d’ordinateur lui ordonnant : « Casse-toi ! ».
C’est lui qui a rédigé ces deux mots, trois ans auparavant alors qu’il rentrait de voyage des idéaux plein la tête et une volonté insatiable d’écrire… mais sans argent. Le réalisme avait voulu qu’il accepte un nouvel emploi pour mettre de côté jusqu’à ce que l’heure du nouveau départ sonne, promettant voyages, aventure, expériences et écriture.
Ces deux seuls mots vont chambouler sa vie tout à fait minutée. Apparaîtra au même moment Nina, femme indépendante et sauvage, réminiscence de son passé et symbole de ce qu’il était et qui le mettra face à ses contradictions.
Deux versions de lui vont alors cohabiter dans un quotidien trop étroit. Que fera Mathieu ? Partir et tout quitter même la femme qu’il aime ? Rester et oublier ses rêves d’ailleurs ? Allez-savoir !

 

Extrait

Pour l’heure, la fine équipe échange : « Qu’as-tu fait hier ? » ; « Mais non tu déconnes » ; « Tu as vu cette pièce ! » ; « Faut absolument que j’aille la voir » ; « Et la piscine ? » ; « Et ta fille ? » ; « Et ton fils ? ». « Et ton compagnon ?! ». « Et ton amoureuse magnifique ?! ». Les énumérations continuent, bon enfant, alors que tous forment un cercle ponctué de tasses de café ou de thé ; un cercle qui se déplace au fur et à mesure vers les bureaux jusqu’à ce que tous aient rejoint leurs postes respectifs. Les conversations perdurent jusqu’à neuf heures, jusqu’à ce que tous les mails soient traités, que les publications sur les réseaux sociaux soient lancées, que les créations sur les logiciels soient entamées mais surtout que les questionnements commencent à se tarir (la redondance étant rarement éloquente).

Mathieu ouvre une fenêtre de traitement de texte pour commencer la rédaction d’une nouvelle tribune pour un client de l’agence, Christian Delcourt, député de la 18e circonscription de Paris, jeune figure prometteuse de la nouvelle majorité. Cette tribune sera publiée dans un grand journal et paraphée au nom du député. Ce ne sera pas Mathieu qui sera gratifié si le texte est bien écrit, amusant ou intelligent mais ce n’est pas important, il est une éminence grise capable de se déposséder d’elle-même pour endosser une autre personnalité. Il chuchote comme le ferait Cyrano pour un autre Christian. Le jeune homme commence à taper sur son clavier et rédige la première phrase mais est interrompu par Giulia qui l’interpelle :
• Tu viens ce week-end au concert avec Sophia ?
• Ah non désolé j’avais oublié de te prévenir, ma famille monte à Paris samedi matin et ils repartent le lendemain.
• Donc tu vas rester avec ta petite femme et ta famille. Tu vas en profiter pour la demander en mariage cette fois ? ironise-t-elle avec un rire sonore qu’imitent ses collègues qui attendent réellement sa réaction.
• Ça se… »

Sa réponse reste néanmoins coincée dans sa bouche car son téléphone vient de vibrer bruyamment à l’intérieur de sa poche. Un message, si tôt le matin ? Peu probable puisque son ordinateur a sonné également et affiche un pop-up dans le coin supérieur droit qui disparaît au moment où il quitte du regard Giulia pour le lire. Ça serait donc un rendez-vous que Mathieu aurait oublié ? Bizarre aucun ne lui revient à l’esprit.
Doucement et machinalement, il tend sa jambe pour extirper son téléphone. Il y lit les deux mots que lui rappelle son calendrier : « Casse-toi ! ».
Anodin ? Non. L’impératif est chargé de sens : c’était bien un rendez-vous. Un rendez-vous d’un passé lointain. Un rendez-vous pris par lui-même et avec lui-même. Un rendez-vous qu’il s’était donné trois ans auparavant lorsqu’il n’avait que vingt-trois ans. Son visage se grime dans une mimique d’horreur et d’incompréhension, comme si un couteau venait de pénétrer avec violence entre ses côtes, se frayant un chemin jusqu’à ses entrailles pour les taillader et les tordre.

« Casse-toi ! »
Casse-toi ?

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