Ce livre est né d’une expérience personnelle intense. L’auteure, après avoir traversé des épreuves particulièrement difficiles, partage aujourd’hui son parcours de reconstruction avec une touche d’humour qui humanise profondément son témoignage. Elle nous dévoile comment elle est parvenue à transformer l’impossible en possible !
La singularité de cet ouvrage réside dans sa voix authentique qui s’exprime sans filtre. Loin des théories complexes ou des promesses miraculeuses, il offre des conseils concrets et efficaces, fruits d’une réflexion analytique approfondie.
Avec finesse, l’auteure explore des thématiques essentielles comme la confiance en soi, l’apprivoisement des peurs ou l’importance du bien-être corporel. Elle aborde également des sujets sensibles tels que le suicide, les crises d’angoisse et les épreuves de vie, tout en les dédramatisant habilement. Par sa plume, elle transforme les montagnes en collines accessibles que chacun peut gravir.
Une lecture réconfortante et bienfaisante, comparable à une conversation intime avec une amie qui nous comprend véritablement.

La vie n’est pas un conte de fées mais elle peut le devenir !

« Ils se marièrent, eurent beaucoup d’enfants et vécurent très heureux jusqu’à la fin de leur jour. ».

L’image est jolie, c’est vrai. Mais dans la réalité, vous l’aurez sans doute remarqué, ça ne fonctionne pas comme ça. Pourtant, ce type de croyance est coriace ! Nombreux sont ceux qui pensent fermement que, pour réussir sa vie, cela passe forcément par la case mariage, maison, enfants, chien, chat et poisson rouge. Et qu’il « suffit » de réunir tout ça pour être heureux. En réalité, il y a mille façons de s’accomplir ! Mille et une manières de trouver son bonheur ! Et puis le bonheur d’aujourd’hui peut devenir le malheur de demain et vice versa.

Vivre, réussir sa vie consiste, d’une certaine manière, à gravir l’Everest ! Sauf qu’on part souvent pour l’aventure en tee-shirt et en tongs car on croit, naïvement, que ça va être facile ! Forcément, mal équipé, la route devient vite périlleuse et parfois même, franchement dangereuse.

Au fil des pages, je vous donnerai des conseils pour mieux vivre et pour mieux accompagner psychologiquement vos épreuves. Parce que oui, il y en aura ! Dire le contraire serait mentir. Mais c’est justement grâce à ces épreuves qu’on apprend, qu’on avance et qu’on grandit !

À qui s’adresse ce livre ?

– Il s’adresse à tous ceux qui étouffent dans leur quotidien.
– Il s’adresse à tous ceux qui se trouvent mille et un défauts.
– À ceux qui pensent qu’ils n’y arriveront jamais et qui doutent que leur vie puisse changer un jour.
– À ceux qui vivent avec des angoisses terribles et qui se demandent si un jour elles partiront.
– Il est aussi destiné à tous ceux qui aimeraient réussir mais qui échouent sans vraiment en comprendre les raisons. Les échecs sont dévastateurs, surtout quand il y en a plusieurs de suite.
– Et enfin, il est là aussi pour vous aider à accompagner des personnes qui, dans votre entourage, auraient besoin d’aide.

À tous ceux- là, je dis :

Ce livre peut être un grand vent d’espoir. Il pourra, je l’espère, vous aider à croire en vous, à vous projeter, à atteindre vos objectifs et à réaliser vos rêves. Le but est que vous deveniez les Créateurs de votre réussite.

Je suis née dans une famille catholique très pratiquante. Nous étions cinq enfants. Comme le petit poucet, je suis la petite dernière. Mon père était ouvrier à l’usine et ma mère était femme au foyer. On vivait à la campagne, à côté des complexes de pétrochimie, en Seine-Maritime.
À la maison, à part la culture religieuse, on parlait peu de sciences, de politique, d’art ou de philosophie.

Dans ma famille, la psychorigidité régnait en maître ! Il y aune expression pour ça : On y était « brut de décoffrage ! ». Il n’y avait aucun geste, aucun mot affectueux. Nous avons été forgés à coup de remontrances. On nous a enseigné le sens des valeurs comme le courage et, surtout, on nous a éduqués pour travailler. C’est déjà beaucoup, j’en ai conscience. Et d’ailleurs, toutes ces valeurs me servent toujours pour avancer. Je tiens aussi à ajouter que je n’ai peut-être pas été câlinée mais quand, à vingt-huit ans, je me suis retrouvée seule avec mes enfants et paralysée d’une jambe, ma mère était présente pour m’aider. Ça compte !

Mais moi, pour en revenir à mon enfance et à mon adolescence, j’avais besoin d’une autre nourriture que la religion. J’avais envie de découvrir tellement d’autres choses !…J’avais besoin d’apprendre, de comprendre, besoin de découvrir, mais j’étais dans un milieu où non seulement on trouvait ça secondaire mais où l’on était, en plus, convaincu que l’on n’était pas fait pour ça ! Avoir une intello dans la famille, c’était in-en-vi-sa-geable. Nous étions programmés pour travailler de nos mains. Notre ADN devait forcément nous guider vers des métiers manuels ou, éventuellement, dans le social. Le reste ? On devait oublier !

Faire des études ? Impensable ! Mes parents m’avaient mise très tôt dans la tête que, comme nous étions une famille de manuels, forcément j’en étais une ! Pourquoi ? Parce qu’on m’avait clairement laissé entendre, que ce soit à l’école et à la maison, que je n’avais pas les capacités intellectuelles nécessaires pour pouvoir envisager de faire autre chose ! Et quand, pendant des années et des années, on vous forge une telle image négative, pour la détruire, c’est très difficile ! Je suis restée longtemps dans une impasse car, en plus d’être dyslexique, je suis née avec deux mains gauches ! Donc pour ce qui est des métiers manuels, vous imaginez le problème !…

J’ai déclenché très tôt une phobie scolaire un peu hors norme. Je voyais l’école comme un lieu de détention. Dès que j’y arrivais, mon angoisse était tellement forte que j’avais l’impression d’étouffer. Impossible de retenir quoi que ce soit. J’étais tellement mal que rien ne rentrait ! J’écoutais les cours des professeurs sous le prisme de la peur. Cette peur était tellement insoutenable qu’avant même d’avoir mes quinze ans, j’ai voulu mourir deux fois. Il s’en est fallu de peu pour que j’y reste ! Et je ne vous parle même pas des fugues (la première à onze ans !),
Mon calvaire, le mot n’est pas exagéré dans mon cas, a duré jusqu’à ce que je sorte de l’école, à 17 ans, sans aucun diplôme.

Je viens de vous exposer les grandes lignes de ma vie, je n’ai pas tout dit bien sûr. J’ai eu bien d’autres épreuves dont je ne veux pas parler ici. Mais si je l’ai fait, c’est pour vous expliquer qu’on peut se sortir de la boue dans laquelle on patauge !

On n’est pas obligé de subir éternellement. On peut être autre chose qu’une victime ! On peut prendre sa vie en main en se munissant de bons outils ! Et j’ai bien l’intention dans ce livre de vous les donner ou, tout du moins, de vous expliquer comment et où les trouver.

Elle est également l’auteure de deux autres ouvrages : Ève en enfer (éditions les deux Encres) et Une pensée ne meurt jamais (Éditions Vérone)