J’aime raconter des histoires de femmes, de leur solidarité, et de ces rencontres parfois empreintes de magie. Mon roman donne également une place aux hommes, qui sont tout aussi attachants. Pour ceux qui ont lu mon premier ouvrage Deux inconnues, deux sœurs, vous retrouverez avec plaisir Elsa, Joana et leur écovillage. Mais rassurez-vous, il n’est pas nécessaire de l’avoir lu pour plonger dans cette nouvelle aventure.
Ce qui rend ce livre unique, c’est la structure : plusieurs histoires s’entrelacent, offrant au lecteur un enchaînement de surprises, le tout avec un rythme dynamique. Je me suis attachée à mes personnages, et je suis convaincue que les lecteurs ressentiront la même connexion. Ce roman est destiné aux adultes de tout âge.

Lorsque mon réveil sonne à huit heures, je suis soulagée, je préfère la réalité à mes rêves farfelus. Mon estomac crie famine malgré ma peine, décidément que faudrait-il pour me couper l’appétit ?
Une douche rapide et je rejoins la salle de petit déjeuner. Marianne y est déjà installée et elle m’accueille avec un soulagement évident.
— Comment te sens-tu Laura ? Tes yeux un peu gonflés me font imaginer la nuit que tu as passée.
— William a totalement disparu, il a même rendu son appartement, le gardien de son immeuble ne se souvient même pas de lui, j’ai l’impression de devenir folle et d’avoir rêvé toute cette histoire.
— C’est étrange effectivement, cette histoire est bizarre, j’espère que tu sauras un jour, ce qu’il en est, au moins pour que tu puisses te libérer de ces ruminations.
Le directeur s’approche de notre table, un peu perplexe, et pose devant ma tasse, un petit paquet cadeau cubique, tout petit, ressemblant étrangement à un écrin de bague.
— Mademoiselle Laura, un coursier vient de le poser pour vous à l’accueil avec cette lettre.
Je suis sidérée, mon cœur s’est arrêté de battre, mon souffle est court, mon estomac s’est noué, je ne comprends plus rien. Marianne en face de moi, a les yeux ronds de surprise, elle aussi.
— Veux-tu que je te laisse Laura ? Ou veux-tu remonter dans ta chambre ?
— Non, reste, on dirait la boite d’une bague, je vis un cauchemar. Je regarde tout autour de moi, pensant trouver l’explication de cette mascarade. C’est une farce ? William essaye-t-il de tester mon aptitude à supporter les contrariétés ? Est-ce un test avant le mariage ? Mille questions s’entrechoquent dans mon crâne comme des boules de billard.
J’ouvre la boite et découvre une bague magnifique, qui, si elle est en diamants, doit coûter une véritable fortune. Un gros diamant central entouré de petits diamants qui s’étirent sur l’anneau, le tout serti d’or blanc. Je suis ébahie, stupéfaite.
Je regarde encore autour de moi, scrutant chaque recoin de la salle, imaginant voir apparaître un William hilare, heureux de la farce qu’il m’aurait faite mais je ne vois personne.
Je prends une grande inspiration et ouvre en tremblant la lettre qui l’accompagne. Je découvre l’écriture de William et parcours la lettre en apnée :