SOUS LE CIEL DE CHAGALL

de Patrice Payen

J’ai commencé par écrire de la poésie puis le roman s’est imposé. Ecrire, c’est pour moi une manière d’habiter l’existence. Une nécessité, le besoin de s’aventurer dans quelque chose qui me dépasse.

Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !

501,00 de préventes
2 Contributeurs
Préventes :
50.61%
Objectif : 990,00
Minimum amount is € Maximum amount is €
Creator
1 Projet(s)

Victime d’un accident de voiture, l’écrivain Paul Dorsay sort d’un coma avec une amnésie partielle. Très vite, il est assailli par des hallucinations. À son réveil, c’est surtout le visage d’une femme qui le hante.

De retour chez lui, l’apparition de cette femme devient une obsession, au point de vouloir en faire l’héroïne d’une pièce de théâtre. Et puis, il y a l’appel téléphonique de Mathilde, une jeune comédienne en herbe ; elle aimerait bien revoir Paul. Elle nourrit aussi l’espoir que Paul pourrait lui confier le rôle dont elle rêve. Ils vivent une relation amoureuse, mais Mathilde restera dans l’attente d’une promesse. Lors d’un salon du livre, Paul rencontre la femme qui lui est apparue. Désespérée, Mathilde tentera néanmoins de se rapprocher de Paul.

Extrait de  SOUS LE CIEL DE CHAGALL  par Patrice Payen

« Il est presque 19h30 quand elle rejoint Thomas à la gare. Ses yeux s’égarent sur le quai, s’arrêtent sur un visage puis sur un autre. De profil, un homme ressemble plus facilement à un autre, de face, le doute est vite levé. Thomas demeure dans son ombre et n’en sort que pour libérer la main de Mathilde d’un sac, avant d’accéder à la voiture numéro 12 où ils prennent place.
Assis face à face, Thomas essaie de se convaincre que ses yeux furibonds ne le prennent pas forcément pour cible. Dans le silence qui les maintient depuis un moment à distance, Thomas se demande si Mathilde ne lui en veut pas un peu. Elle pouvait lui reprocher d’avoir laissé filer Paul. Les révélations de Maury de Montfort, même s’il fallait les prendre avec réserve, lui donnaient matière à s’interroger. Une question en particulier lui revenait à l’esprit : se pouvait-il que Paul soit passé entre les mailles du filet ?
À travers la vitre, en regardant défiler le paysage sous un ciel pommelé, c’est la silhouette de Paul que Mathilde tente de retenir. Une silhouette aux contours familiers pour l’avoir approchée, effleurée, caressée. Une silhouette aux lignes parfois indistinctes pour s’en être éloignée. Mais là, se découpant dans la proximité d’un rêve, elle l’aurait suivi les yeux fermés, se représentant chacun de ses déplacements pour les avoir effectués elle-même. Alors, dans le triangle formé par l’hôtel Flaubert, le Casino et le Kiosque des journalistes, glissant ses pas dans les siens, n’y rencontrant aucun angle mort, elle s’est demandée où Thomas avait perdu pied. La question fait son chemin, avec la lenteur d’une mèche enflammée dont on suit l’inexorable progression.
Les yeux fermés, sa tête glisse imperceptiblement vers la fenêtre. Mathilde s’est assoupie.
Thomas s’attarde sur son visage, imagine ses doigts l’effleurer puis la caresser. Par moments, elle se redresse légèrement, remue les lèvres comme si elle prolongeait une conversation secrète. A peine si la bande-son d’un ferraillement sourd vient la perturber. Thomas se dit qu’elle n’aura jamais été aussi loin de lui pendant ces deux jours à Trouville. Il se demande même si, dans la chambre obscure de ses pensées, elle ne s’est pas lancée à la poursuite de Paul. »

Précédentes publications

  • Comme une fugue de Bach
  • Rendez-vous chez Temporel
  • La voix dont ton cœur est l’écho
  • Ce que les mots disent à la nuit
  • La tentation de Salomé
  • Du côté de Vallaresso
  • Le Pavillon des oliviers
  • Le songe pulvérisé

Contreparties

12,00
- Le livre en format numérique
- Votre nom de contributeur dans le livre
0 contributeurs
19,00
- Un exemplaire papier
- Une dédicace en avant-première
- Votre nom de contributeur dans le livre
0 contributeurs
29,00
- Un exemplaire papier
- Une dédicace en avant-première
- Le livre en format numérique
- Votre nom de contributeur dans le livre
0 contributeurs
45,00
- Un exemplaire papier
- Une dédicace en avant-première
- Un second exemplaire à offrir à la personne de votre choix
- Le livre en format numérique
- Votre nom de contributeur dans le livre
0 contributeurs
75,00
- Un exemplaire papier
- Une dédicace en avant-première
- Deux autres exemplaires à offrir aux personnes de votre choix
- Le livre en format numérique
- Un remerciement spécial au contributeur en couverture du livre
- Une rencontre avec l'auteur
1 contributeurs
  • Les étapes de la création

    L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la diffusion et à la promotion du livre lors de son édition officielle. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une belle réussite, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente. *selon votre accord