Confidences d’un Escroc

Ce livre a été commandité par un ancien du « milieu » lyonnais dans une volonté de dénoncer le milieu carcéral.
Il reste le témoignage d’un escroc mais aussi permet de mettre en lumière les maltraitances psychologiques que peuvent vivre de nombreuses femmes.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Confidences d’un escroc est le roman autobiographique d’un enfant qui a été élevé sans aucune limite ni barrière.
Ce livre est l’exemple d’une vie, celle d’un adulte instable a qui tout lui est du, tant sur le plan matériel qu’humain. Les limites sont inexistantes, et les comportements pervers et destructeurs sur ses compagnes un simple jeu, tel un chat jouissant de ses persécutions incessantes sur une souris avant sa lente mise à mort.
Cet écrit dénonce le milieu carcéral mais met aussi en lumière les maltraitances psychologiques dont peuvent souffrir de trop nombreuses femmes en silence. Pervers narcissique, manipulateur amoureux du chantage affectif et des menaces en tout genre, seul l’argent le fascine et trouve valeur à ses yeux.
Sans pudeur, il nous raconte ses actes dénués de toute émotion, plongeant le lecteur dans ses confidences. Malgré la toxicité de ce personnage, ce livre nous transporte dans sa folie où, finalement, il réussira à nous voler une part de sympathie à son égard…

Extrait

« Une première détonation survint, suivie aussitôt d’une deuxième.

Ma porte d’entrée vole en éclats sous leurs tirs, des faisceaux de lumière rouge balayent mon appartement de part en part, guettant leur proie.

Les secondes sont longues. Rapidement elles arrivent sur moi pour enfin se fixer obstinément.

Leur intensité m’aveugle, la situation me rend hagard et me désoriente. A ce moment, mon esprit se fixe sur l’irréalité et l’invraisemblance de la situation. J’aspirai à une seule chose, sortir de ce cauchemar et entendre Martin Scorsese crier à pleins poumons : « coupez !! Elle est dans la boîte !!!»

Au lieu de cela, point de caméra ni de maquilleuse boudeuse, pas de staff grouillant ni de champagne dans la loge. Le script était tout autre, d’un réalisateur morne et dépressif, préférant les séries noires douteuses à petit budget à l’apologie mafieuse dans une trilogie haletante.

Le GIGN était là, chez moi, dans son habit le plus noir.

Adieu les rêves de western, les pin-up voluptueuses et les cigares étouffants sur un doux cognac d’âge. Adieu la poudreuse et la musique entêtante à vous faire claquer les tympans.

Le fameux et très réputé GIGN, (rendons à César ce qui appartient à César) la crème des crèmes de la gendarmerie, ceux-là même qui avaient donné l’assaut à Marignane, avaient pris la peine de me rendre une petite visite de courtoisie au sein de mes appartements.

En d’autres circonstances, j’aurai pu, à l’image de Mesrine, les accueillir en grandes pompes, un verre de champagne millésimé à la main, le cigare au bord des lèvres dans un signe d’auto suffisance.

Mais voilà.

Il était six heures du matin et je me suis retrouvé cloué au sol en caleçon avec deux mastodontes sur moi.

Finies les allures de Play boys et les chemises griffées. Finie la coupe de cheveux gominée et surlaquée.

Seul dans mon caleçon Armani, le vide se fit. »

Là, les questions commencent à fuser :

« Tu sais pourquoi on est là ?»

Ma réponse jaillit, grelottante, faible.

– « Non »

-« Ne t’inquiète pas, nous avons trois jours pour t’expliquer tout cela. Ta langue se déliera sois-en sûr… »

Au fond de moi, les idées s’entrechoquent et fusent en tous sens. Que savent-ils ? Ont-ils fait parler mes frères ?

Je les observe retourner l’appartement de fond en comble dans une insensibilité et un détachement grandissant.

Ma compagne du moment, à peine majeure, pleure telle une enfant.

Je ne prends même pas la peine de la rassurer. Elle m’agace à se lamenter en de tel moment. Quelle idée j’avais eu de l’engrosser pour ses seize ans celle-là… »

 

  • Les étapes de création

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