À l’adolescence, je lisais un livre par mois, autant Musso, Bussi, Blazac, Victor Hugo ou Stefen King. Ces livres m’ont permis de développer mon imagination et m’ont poussé à écrire.
Cela m’a permis de me sentir vivante pour la première fois de ma vie.
En effet, l’écriture s’est imposée à moi comme une façon de m’échapper de la réalité. C’était mon exutoire face à une vie pleine de déceptions et de souffrances. Je rêvais d’une histoire d’amour et de pouvoir vivre un rêve éveillé, celui de devenir écrivain. GI Jane est née de cette frustration.

Pendant des années j’ai gardé ces histoires cachées. Aujourd’hui, j’ai envie de les faire découvrir.
GI Jane a mûri tout au long des années tout comme moi.

Je pense qu’il est né des films de Rambo que je regardais en boucle et aussi du Film avec Demi Moore où elle joue un femme soldat.
Pendant des années, j’ai gardé ces histoires cachées, aujourd’hui j’ai envie de les faire découvrir.
GI Jane a muri au long des années tout comme moi.
La lecture et l’écriture sont l’essence de ma vie.

Mon livre est à la fois un roman d’aventure, un roman d’amour ; c’est aussi une expérience humaine avec un fond de science-fiction. Ce livre a énormément plu aux 15 personnes de mon entourage qui l’on lu.

Extrait

Ma vie avait bien mal commencé, je suis l’aînée de six enfants, mes parents alcooliques et dépressifs, ne s’occupaient pas de nous, nous étions livrés à nous-mêmes.
À l’âge de douze ans, j’étais dans la rue, je vivais de petits larcins, vols de nourriture de vêtements pour mes frères et sœurs. Ils devaient être propres pour aller à l’école et ne pas éveiller les soupçons des services sociaux qui nous sépareraient.
C’est dans la rue que j’ai rencontré mes frères de cœur, ma famille. Au début je livrais des paquets pour eux, je faisais le guet, puis j’ai grandi et bien vite mes atouts féminins leur ont permis de gagner de l’argent. Linc, Klaus et Dave me portaient l’affection que mes parents ne me porteraient jamais ; je les laissais faire de mon corps une marchandise, pour moi c’était un travail pour le bien de tous, les drogues m’aidaient à oublier les horreurs que je subissais.

Voulant braquer une épicerie pour acheter des vêtements pour mes frères et sœurs, je me suis faite arrêter. J’ai voulu purger ma peine dans l’armée plutôt qu’en prison.
Dans l’armée, après bien des tumultes j’ai trouvé une seconde famille, l’amour de ma vie, nous avons eu quatre enfants.
Une belle histoire d’amour peut-elle finir comme dans les contes ?