De la Flandre au Caucase, à vélo
5 000 km à travers l’Europe et la Turquie, pendant le Covid
Universitaire en congé sabbatique, Christophe de Rubrouck parcourt le monde depuis quatre ans.
Un jumelage entre son village d’origine et une commune de Mongolie l’incite à traverser l’Europe et l’Asie à vélo.
Ce qui devait être un paisible voyage contemplatif s’est révélé une redoutable épreuve en raison des restrictions de déplacement imposées par le Covid.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir des partenaires pour cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre et vous recevrez le livre en avant-première !
À la façon d’un récit de voyage, ce livre raconte par le détail comment l’auteur est parvenu à traverser l’Europe et la Turquie en pleine restriction de déplacement imposée par la crise sanitaire mondiale.
Malgré le froid de l’hiver, les dénivelés et les douleurs au postérieur, ce livre est un vibrant plaidoyer en faveur du voyage à vélo, formidable véhicule permettant de franchir de longues distances, sur un mode contemplatif, en contact presque charnel avec la Nature.
Plaisir d’accomplir un voyage initiatique, sentiment de plénitude, immense sérénité alternent avec des moments de frayeur et d’exaspération au moment de franchir les frontières.
Extrait
Comme les restrictions de déplacement sont plus fermes pour la Hongrie, je ressens à nouveau une certaine fébrilité au passage de frontière avec ce pays. En effet, aujourd’hui, je quitte l’Autriche pour arriver en Slovénie. Mais je traverse un petit bout de la Hongrie parce que l’itinéraire proposé par le GPS est plus direct. Au besoin, je me suis préparé mentalement à faire un détour si je repère une armada de douaniers prêts à en découdre avec les voyageurs récalcitrants.
Aucun souci à l’entrée. Je pédale sans m’arrêter pendant la quinzaine de kilomètres de mon incursion furtive en territoire hongrois.
Par contre, à la frontière entre la Hongrie et la Slovénie, j’aperçois un véhicule militaire garé au poste-frontière. J’hésite à faire demi-tour pour trouver un chemin plus discret, mais je crains que s’ils m’aperçoivent en train de changer de direction, alors ils me trouvent un peu suspect. En approchant, j’entends le moteur du véhicule tourner. Mon premier réflexe est de me dire qu’ils sont sur la brèche, qu’ils m’ont repéré, vont me poursuivre, m’arrêter, me jeter en prison, me torturer, me punir, me découper en morceaux, etc. De terribles histoires circulent au sujet des Hongrois. Je déconne !
Mais non, si le moteur tourne, c’est pour réchauffer l’habitacle des pauvres hères affectés à la surveillance du poste-frontière. Il fait moins trois degrés selon les indications d’un panneau aperçu en ville. Avec le vent, et parfois les bourrasques de neige, le froid ressenti doit être plus intense. J’ai la chance de pédaler, et donc de me réchauffer. En passant donc devant le véhicule militaire, j’évite de regarder dans leur direction et continue de pédaler à vitesse constante comme si de rien n’était.
J’en déduis que le froid m’a aidé à sortir tranquillement de la Hongrie. Merci le froid ! De plus, je quitte le pays, et avance en direction de la Slovénie dont les conditions d’entrée sont nettement moins contraignantes.
Je demeure quand même « hors la loi », car mon dernier et seul test PCR a un mois d’ancienneté. Et je ne suis pas vacciné.
Je suis accueilli en Slovénie par un soleil radieux qui succède à l’ambiance sibérienne de la Hongrie.
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.