Paris, dans les années 60, un groupe d’amis, tous anciens des forces spéciales, décident de venir en aide à la police pour enquêter sur la disparition de l’épouse de l’un d’entre eux ; l’atmosphère du roman est celle des films en N&B des années 50-60 ; le récit oscille entre des passages remplis d’émotion et des dialogues plutôt cocasses mettant en scène des personnages hauts en couleur utilisant le langage parlé dans les faubourgs parisiens. Ce livre peut être lu par tous ; il ne contient aucune scène scabreuse et les scènes violentes qui y figurent ne sont là que pour détendre une atmosphère un peu lourde. Je souhaite par ce livre émouvoir et faire rire tout en permettant au lecteur de revivre une époque, celle des trente glorieuses, où tout semblait facile.

Extrait

Je crois que tu peux compter sur Max, il est un peu au point mort en ce moment ; il sort d’une mission de gardiennage… une vioque milliardaire qui avait besoin de quelqu’un pour garder ses clebs pendant qu’elle allait se dorer la pilule sur la riviera, au Negresco avec sa gouvernante… après une semaine, quand elle est revenue, elle ne les a pas reconnus ses clebs ! Max les avait transformés en chiens de combat et ils ont failli la bouffer la vioque !
Maurice explosa de rire !
– ah, je le reconnais bien mon Max, toujours prêt à rendre service ! C’était quoi les clebs, comme marque ?
– des loulous de Poméranie, d’après ce qu’il m’a dit… tu sais ces machins à longs poils et à petits nœuds… il les avait tondus et après une semaine à bouffer que de la viande crue, ils étaient devenus teigneux comme des bull-terriers !
– et la vioque ? demanda Maurice en se tenant les côtes de rire…
– oh, elle est à l’hosto avec des tuyaux partout et couverte de bandages, mais elle s’en sortira m’a dit Max ; tu sais, il n’a pas voulu mal faire, il voulait juste travailler à l’amélioration de la race ; sauf que la vioque était furieuse et qu’il a dû s’asseoir sur son salaire !