DESIRED STAKES est un thriller psychologique à forte tension émotionnelle qui mêle drame intime, vengeance, romance sombre et action. Cette histoire parle de cicatrices invisibles, de colère, mais aussi de résilience et d’une alliance inattendue.

Gabriella, une femme droite et forte, et Eliad, un homme troublé et charismatique, traquent ensemble un même prédateur : Victor, violeur et assassin, qui a brisé leurs vies de manière différente. Elle était sa proie, lui le frère de sa victime. Ensemble, ils vont suivre la piste, affronter leur passé, et décider si la justice se mérite ou se prend.

Les thèmes abordés tournent autour de la traque du mal, du fait de se faire justice soi-même, de la mémoire traumatique, de l’inceste, de la vengeance, du lien entre deux âmes brisées, ainsi que de la dualité entre une victime et son bourreau.

Ce qui rend ce livre unique, c’est que les deux personnages principaux sont liés par un même bourreau, mais chacun porte une histoire profondément différente. La romance sombre se construit lentement, ancrée dans la douleur et la vérité. L’univers mêle intimité psychologique et tension propre au thriller, avec des scènes d’action brutales et réalistes. Les dialogues sont vivants, parfois drôles, parfois violents, mais toujours humains. L’histoire se conclut sur une fin émotive.

Ce récit s’adresse à tous ceux qui aiment les romans psychologiques intenses ou les romances sombres. Il plaira aux amateurs d’histoires complexes, de thrillers intimes ou de récits de vengeance, et convient à un public adulte averti.

Participer à ce projet, c’est soutenir une histoire sincère, inspirée d’expériences personnelles. C’est un récit qui allie cœur et feu, mêlant violence et émotions poignantes. Il invite le lecteur à ressentir, réfléchir, vibrer, tout en restant captivé jusqu’à la dernière page.

L’inspiration vient des romances sombres de tous genres, de la série Lucifer, ainsi que de tout ce qui porte une forte intensité morale et émotionnelle.

Mon ambition est d’offrir une fiction prenante et addictive, capable de faire réfléchir chacun sur la question : que ferais-je à leur place ?

Alors que je termine une conversation avec un habitué, une voix rauque et moqueuse m’interpelle.
Je me retourne et me retrouve nez à nez avec un homme, son charisme éclabousse la pièce.
Son costume impeccablement taillé épouse ses formes, plutôt avantageuses.
Avec un sourire en coin il me dit :
— C’est particulièrement fascinant de voir une reine surveiller son royaume.
Je relève lentement les yeux. Brun, les cheveux bouclés et désordonnés, des yeux noirs perçants pleins de malice, la chemise noire de son costume entrouverte laissant deviner un torse musclé, tatoué. Il dégage une assurance insolente, celle d’un homme qui à l’habitude qu’on le regarde. Derrière lui à sa table, deux types balèzes, habillés sobrement mais avec une allure de mauvais garçons qu’on ne provoque pas sans réfléchir.
Je hausse un sourcil, et croise les bras sur ma poitrine.
Avec un calme tranchant je réponds.
— Un problème à signaler ou vous êtes juste venus polluer mon espace ?
Il rit doucement, esquisse un sourire, visiblement amusé.
— Allons, est-ce une façon d’accueillir un client ?
Je le scrute avec un détachement glacial. Et pour lui c’est une façon de parler à la responsable du bâtiment dans lequel il est accueilli ? Je garde cette réflexion pour moi, mais ne le laisse pas faire son cow-boy pour autant.
— Un client joue. Il ne traîne pas autour du personnel à chercher une distraction.
Il s’appuie contre le comptoir, penchant légèrement la tête.
— Qui vous dit que je cherche une distraction ? Peut-être que c’est vous qui en avez besoin.
Je laisse échapper un rire bref. C’est un marrant celui-là. Mais comme me l’a dit monsieur le directeur, on va vouloir me tester. Et je compte bien rester ferme.
— Si c’était le cas, je chercherai quelqu’un d’intéressant.
Un éclat amusé passe dans ses yeux. Il prend ça pour un jeu. Mais j’aime aussi jouer, et il risque de perdre avec moi.
— Aïe. J’aime les femmes qui mordent, mais vous, vous déchiquetez.
— Et pourtant vous insistez. Masochiste ou juste incapable d’accepter qu’on vous dise non ?
Aujourd’hui je me sens inspiré. Ma répartie est tranchante. Il s’approche d’un pas, réduisant l’espace entre nous, mais je ne recule pas.
— Toucher. Mais vous savez ce qu’on dit… Les plus belles victoires sont celles qu’il faut mériter.
Je me penche légèrement, souriant moi aussi narquoisement.
— Autant vous le dire tout de suite… vous n’êtes pas près de gagner.
— On se recroisera, petite Lune. Et quand ce sera le cas… qui sait ? Peut-être que cette fois, c’est toi qui devras me mériter.
— Que me vaut l’honneur d’un surnom pareil ?
— La nuit seule la lune illumine et guide les âmes perdues et tourmentées.