Mon épouse nous a quittés il y a presque deux années. Elle m’a visité quelques semaines après son départ, revient souvent pour m’offrir l’indescriptible bien-être. Je ne l’ai jamais implorée, c’est un privilège qui m’est offert. Je ne suis pas parti au Tibet pour suivre une formation d’initié.

Que le lecteur se rassure qu’il reste attentif au moindre signe susceptible de lui annoncer une visite, tout est possible, la clé d’ouverture sur l’Univers lui sera alors largement accordée, protégé par une étonnante sérénité.

Le phénomène est puissant, déclenché par les ondes et l’ensemble de leurs déclinaisons comme les sons ou les vibrations dont je parle dans cet ouvrage. L’énergie est la source de vie à laquelle s’abreuvèrent toutes les anciennes civilisations. L’accès au monde des Esprits est l’étape décisive, à la portée de toute âme sensible à la spiritualité. Il faut pour cela beaucoup d’amour. Il n’existe aucune règle, mais une certitude : l’âme de l’être aimé est bien vivante dans le monde des étoiles.

La nouvelle me bouleverse, je vous la fais partager.

Ces témoignages sont dédiés à tous ceux qui ont perdu un être cher, qui se posent de nombreuses questions, au-delà de leur extrême douleur, sur le mystère de la mort et de son après.

Malgré l’image idyllique d’un paradis proposé par quelques religions, à condition de l’avoir bien mérité, celle de l’enfer n’est pas rassurante pour tous ceux qui ont offensé Dieu. La menace du péché n’aspire pas à la quiétude dans cette période de chagrin à laquelle s’ajoute l’énigme du voyage de l’âme et son destin.

Ce recueil va vous rassurer sur l’existence d’une autre vie, prouvée par les phénomènes paranormaux que nous partageons avec mon épouse depuis qu’elle nous a quittés. Une communication bien réelle entre le ciel et la terre.

Extrait

La Traviata

Ce soir, l’orage gronde sur Paris.
Les éclairs traversent l’appartement, des trombes d’eau  se déversent sur le sol sec de la capitale.
Une chaîne de TV propose la retransmission de cet opéra de Verdi, auquel nous devions assister.

L’expérience d’une première sortie récente, seul à l’opéra est une épreuve.
Les entractes sont interminables, le bar enveloppé d’un brouhaha recueille les premières impressions noyées dans une coupe de Champagne un peu vert…  du mélomane averti. L’entracte devient spectacle, sans mise en scène, il dévoile la disparition notoire de l’élégance.

Le sujet n’est pas bien gai, l’histoire est celle de la dame aux camélias atteinte de tuberculose, d’Alexandre Dumas. (tout pour remonter le moral !). La musique de Verdi, théâtrale  me fait du bien ce soir.
La qualité du spectacle est réussie, les voix splendides, la mise en scène époustouflante malgré un passage où quelques chanteurs assument leur rôle, un portable à la main.

Belle soirée, à décor d’éclairs, de tonnerre et de pluie, se fondant à la musique d’un des chefs d’oeuvre de Verdi. Je pense à mon épouse qui me manque, elle aurait dû être à mes côtés. Baroque, la musique italienne  soutient Violette mourante. J’avais oublié la tristesse de ce final, il me rappelle l’hôpital… 

Un éclair  traverse la vitre d’une fenêtre, l’air du final arrive, la Diva s’éloigne doucement dans une épaisse brume. Les vibrations arrivent, Simone me rejoint, je tombe des nues, elle participe à cette fin tragique, soutenue par la tirade  sublime de Violette… Simone a remplacé Violette… mes sanglots, ceux des applaudissements.

La boule de buis

Je termine d’écrire le chapitre sur Pujols. Mon pendule immobile depuis ce matin, roule sur le plateau de mon bureau. Simone me rend visite, sournoise, accompagnée  d’un large sourire.

Attentif au moindre mouvement, sa délicatesse m’émerveille. Toujours aussi perplexe, face à l’opportunité de ses déplacements. Son intervention me sidère par sa capacité à cibler un objet aussi petit, par rapport à l’énergie déployée.

Simone, espiègle, récidive, mon pendule vient d’être projeté avec force. J’assiste sereinement à ces performances. Subjugué par la visite devenue un jeu. De nombreux frissons traversent mon corps.

Ce témoignage est écrit dans la foulée d’une expérience vécue, il y quelques minutes. Le pendule se déplace à nouveau pour la troisième fois. Il rebondit sur le plateau en verre de mon bureau. Je sursaute, c’est devenu un gag.

Ces témoignages sont authentiques, je n’invente rien. De plus en plus surpris par la régularité de ses visites, d’amour et d’humour, sa présence est quotidienne. J’adresse ces témoignages à tous ceux qui doutent d’une autre vie, dans le monde des étoiles.

La petite boule de buis vient pourtant de me le confirmer…