Douze rencontres

Jean-Paul Giorgetti est un météorologue insulaire. Il a parcouru de nombreux rivages insolites. Sa vie professionnelle, comme ses passions lui ont donné de faire de nombreuses rencontres. Aiguillé par son intuition, son goût du prochain et l’écoute de la nature humaine, il trace avec ses mots un prisme sur les valeurs enrichissantes de ces rencontres.

Après « Rendez-vous avec le vent — à c. d’auteur », « le Temps des îles — ed Piazzola », « Café gourmand — ed. Maia », il nous propose « Douze rencontres  – ed. Maia », un récit sur le thème de la rencontre humaine qu’il qualifie comme étant le sel de la terre.

Il vous propose d’être acteur de la naissance de son livre en l’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus son livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Les rencontres sont le sel de la vie, j’en suis profondément persuadé en entrant vigoureusement dans ma septantième année.

Au cours ma vie, j’ai rencontré de nombreuses personnes. Certaines d’entre elles m’ont laissé des souvenirs, d’autres, juste une évocation, et quelques-unes m’ont profondément imprégné. Chaque rencontre fut singulière, unique. Mais qu’est-ce qu’une rencontre ? Que se passe-t-il dans la rencontre ? Quelles impressions et traces laissent-elles en nous ?

La rencontre constitue toujours un point de départ avec des coordonnées. Elle reste toujours un moment unique. J’ai choisi de vous raconter douze rencontres.

Ce choix de douze n’est pas dû au hasard, il symbolise à lui seul la fin d’un cycle et un point d’harmonie.

Voici donc mes rencontres avec Juliette, Henri, Jean, Marina, François, Danièle, Loïc, Christiane, Pierre-Olivier, Jean-Paul, Blandine et Alain.

Le mot de l’auteur :

“Après avoir écrit « Café gourmand », récit qui évoquait une rencontre amoureuse, j’ai voulu approfondir le thème des rencontres humaines en explorant autour de ma propre expérience celles qui m’avaient le plus marqué pour en creuser les sens profonds et partir à la quête de l’essentiel de ma propre personnalité. Ces rencontres sont venues rompre le quotidien comme un jeu insolite dans le temps qui m’est donné ; elles m’ont transcendé et propulsé vers un devenir toujours captivant.
Les lecteurs(trices),  j’imagine, trouveront là des récits et des évocations de leurs propres expériences de ces rencontres qui au fil du temps les ont chacune tour à tour enrichis par leur personnalité, leur diversité, leur origine, leur culture, leur charisme, leur fidélité, leur joie, leur humeur. Jeune ou moins jeune, peu importe, on apprend au contact de l’autre ce que l’on est soi-même. C’est à travers ces rencontres que l’on se fraye un chemin. Chacune est comme une visitation, une authentique expérience.”

Extrait

Chapitre 2 — « Au parfum de son maquis, de loin les yeux fermés, je reconnaîtrais la Corse » — Napoléon Bonaparte
Henri,

C’est Juliette qui m’a présenté Henri à l’occasion d’un déjeuner chez elle. C’était un dimanche. Dès la première poignée de main, j’ai ressenti une sympathie naturelle pour cet homme grand de taille, et d’une élégance naturelle. Son oralité était parfaite et il portait intérêt à tous les sujets de discussions qui prenaient court à cet instant. J’appris qu’il était professeur de droit à la faculté de Corte et qu’il y enseignait depuis la création de celle-ci. Voilà un domaine qui me semblait un peu lointain, mais je l’écoutais avec amusement parler de ses étudiants qu’il trouvait assez futiles à quelques exceptions près. L’homme qui partageait à cet instant le délicieux repas de Juliette avait en fait une histoire qui piqua toute ma curiosité.

Henri avait été, avant l’enseignement, commissaire de l’air et termina sa carrière militaire au grade de Lieutenant-Colonel. Cet homme avait reçu sans nul doute une éducation des plus raffinée tant morale qu’intellectuelle. Il avait une origine suédoise par sa mère, et auvergnate par son père. Cette dualité forgeait son caractère : volontaire et calme. J’avais une certaine admiration pour son appétit momentané et il ne manquait pas de féliciter après chaque plat la cuisinière et amie Juliette. Il parlait avec aisance, mais ce fut sur des sujets d’histoire qu’il m’impressionna. Les personnages clefs de l’histoire de France, d’Europe et de Suède n’avaient pas de secret pour lui. Il avait en tête les tableaux généalogiques de ces grandes familles royales et révolutionnaires qui les ont suivis. Sur la Corse, qu’il parcourait fréquemment, il en connaissait bien des détails : Pozzo di Borgo, Paoli, Sampiero, Napoléon n’avaient pas de secret pour lui. Henri était célibataire et probablement avait-il été courtisé ? Mais le sujet à cet instant ne fut pas évoqué. Henri n’était pas du tout snob, loin de là. Il appréciait tout autant la compagnie d’une duchesse comme celle d’un berger. Il appréciait tout autant les couverts en argent, comme de se couper un bout de pain et saucisson le long d’un mur de pierre sur les bords d’une route. Cet intellectuel avait les pieds bien ancrés dans la terre et s’en référait. Il aimait les produits de qualité même dans la simplicité. Il était capable de faire des kilomètres de route pour aller chercher un jambon, un saucisson ou un fromage dont les renoms flattaient leurs fabricants…

  • Les étapes de création

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