Dans un univers parallèle au nôtre, le dernier monarque règne en toute quiétude, mais son insatiable soif de pouvoir le pousse à manœuvrer dans l’ombre. Prêt à tout pour étendre son emprise sur le royaume, il met en œuvre des stratagèmes complexes. Pourtant, les événements ne suivent pas le cours qu’il avait prévu. Dans la capitale, tandis que la corruption gangrène les institutions et que des individus corrompus sèment la terreur, Durandal et ses alliés, dotés de pouvoirs psychiques hérités d’une ancienne lignée, se dressent en justiciers pour rétablir l’ordre. Leurs capacités extraordinaires en font des adversaires redoutables, bien déterminés à contrecarrer les plans machiavéliques du monarque. Face à cette résistance inattendue, le souverain, incapable de soumettre Durandal et ses compagnons par la force ou la manipulation, décide de recourir à des moyens extrêmes. Désespéré par son incapacité à les contrôler, il fait appel à des êtres d’un autre monde, des créatures oubliées depuis des temps immémoriaux, espérant ainsi renverser le cours de la bataille et asseoir définitivement son pouvoir.

Extrait du livre :

L’inconnu inclina la tête en une révérence théâtrale. « Bonsoir, messieurs. Permettez-moi de me présenter : Durandal, à votre service.  » Il leva son chapeau, dévoilant une chevelure noire soignée et un regard perçant. Avant que Raphaël n’ait pu réagir, Durandal avait déjà dégainé une épée. D’un geste fluide, il para les balles qui sifflaient autour de lui, puis, d’un coup sec, il désarma Raphaël. L’arme tomba au sol, inerte. Stupéfait, Raphaël recula, le cœur battant à tout rompre. Il n’avait jamais vu un homme aussi agile, aussi impassible face à la mort. Durandal, l’épée à la main, avançait lentement, son regard fixé sur sa proie. La peur s’inscrivit dans les yeux de Nathan et Mathis à la vue de cet étranger. Profitant de son moment d’inattention, ils se précipitèrent vers la camionnette garée en contrebas de la rue. Les portes claquèrent derrière eux dans un vacarme assourdissant, tandis qu’ils s’engouffraient à l’intérieur et démarraient en trombe. Raphaël, laissé seul face à ce mystérieux personnage, sentit un frisson de terreur lui parcourir l’échine. Durandal s’approcha lentement, son regard perçant ne quittant pas celui de Raphaël. La sangle de son arme, désormais inutile, pendouillait mollement le long de son bras. Un silence pesant s’installa, brisé seulement par le battement incessant du cœur de Raphaël. Il se demandait qui était cet homme et quels étaient ses intentions. « Tu braquais la banque, et pour le compte de qui ?  » demanda Durandal, la pointe de son épée caressant délicatement la gorge de Raphaël. L’homme, surpris, balbutia : « Pour personne ! Je… je travaille seul.  » Un sourire narquois effleura les lèvres de Durandal. « Pourtant, tu n’avais pas l’air bien seul il y a deux minutes.  » Raphaël se retourna brusquement, son regard balayant frénétiquement l’espace. Ses complices avaient disparu, l’ayant abandonné à son triste sort. La panique gagnait du terrain. Il se tourna vers Durandal, l’émerveillement mêlé à la colère dans le regard. « Oh ! Les enfoirés, ils m’ont laissé tomber comme une vieille chaussette ! Et toi, qui tu es ? Je t’aurais remarqué, avec ta grande gueule et ton air de donneur de leçons ! »